Les conservateurs grecs passent la main
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Jane MeryPourquoi Kostas Karamanlis a-t-il organisé ce scrutin alors que sa défaite était inévitable ? En 2004, il avait été élu comme une rock star au poste de premier ministre. Aujourd’hui, le voici perdant, à l’issu du vote du 4 octobre 2009.
Cette nuit du 4 octobre est l’une des pires qu’ait vécue le parti conservateur Néa Dimokratía, depuis sa fondation en 1974. Les socialistes du Pasok ont remporté une belle victoire électorale, avec plus de 10 % de voix d’avance sur leurs concurrents de toujours (43,8 % contre 34 %). Le parti communiste du KKE et la coalition de la gauche radicale (Syriza) ont attiré le même nombre de votants que précédemment. Le parti d’extrême-droite Laos, a lui gagné des points, comme pour les Verts qui ne parviennent pas, néanmoins, à obtenir des sièges au parlement.
Pendant ce temps… la Grèce fait face à des problèmes structurels. Ce nouveau gouvernement devra sortir le pays de la crise économique et restaurer les relations et la confiance entre la sphère politique et les citoyens. Le leader de l’opposition George Papandreou remporte là une victoire personnelle qui lui permet de former un gouvernement à son image. Maintenant que le conservateur, premier ministre sortant, Kostas Karamanlis jette l’éponge, le numéro 2 du parti, Dora Bakoyannis, doit-elle prendre les manettes de ce groupe politique désormais dans l’opposition ?
Translated from Snap elections in Greece snap the conservatives out