Où nous trouver ce weekend: l'agenda de la rédac'
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Le weekend est presque là: l'équipe partage avec vous ses projets. Vous nous suivez?
C’est le week-end ! Plus que ça, c’est le premier de mars, soit l’occasion de faire un appel de pied au printemps en sortant, dansant et flânant. Comme il s’agit de ne pas faire les choses à moitié, voici comment nous avons décidé de procéder à la rédac.
Vendredi, c’est party
Tout en douceur, le before commence avec un vernissage dans un des lieux les plus cool d’Istanbul, la galerie Depo. L’expo en question, « Revealing the city through memory » est une collaboration de 24 jeunes originaires de toute la Turquie et ayant récolté des histoires, des photos, des films pour recréer le souvenir des villes.
On n’abuse pas sur les verres bande de pique-assiettes, après une petite collation sur les pentes de Cihangir, direction le Leyla Teras, il n’y a rien de mieux pour s’échauffer. D’autant plus que ce sont les JazzMatiz qui ambiancent la terrasse, de talentueux musiciens stambouliotes doués pour endiabler vos corps sur des rythmes swing et jazzy.
Les trop fermés diront qu’il n’y a aucune logique de passer du jazz à la techno dans la même soirée. Pourtant il y a au moins celle du kiff de la bonne musique, d’autant plus quand elle est jouée par l’un des précurseurs de la techno minimale, passé évidemment par Détroit, j’ai nommé Daniel Bell. Ca se passe à Cihangir au Minimüzikhol, l’un des clubs les plus chaleureux d’Istanbul.
Samedi, c’est arty
La pluie rafraîtchit nos esprits à peine remis et c’est parti pour une journée arty. A 10 heures (oui) nous serons déjà à Rumelihisari pour découvrir les nouvelles expositions métaphysiques du Borusan Contemporary. Au programme il y a notamment « Between Art and Physical Space » qui nous promet un voyage au Japon, entre images animées que l’on peut à la fois toucher et changer, « quand l’art entre dans vos vies et que vous entrez dans le réel virtuel ». Rien que ça.
Pour la pause déjeuner, retour au Café Lumière qui organise un marché aux puces spécial journée des droits de la femme. C’est l’occasion de flâner, toujours à l’abri avant de se replonger dans l’art avec un nouveau vernissage. A parti de 16 heures, nous serons au 5533 pour découvrir l’exposition « Living/Matter : In and Through » tout droit venue de Finlande et des Pays-Bas. Les travaux présentés explorent les attitudes distinctes à l’égard de la nature et des êtres vivants.
La journée arty se termine forcémment en musique, comme tout bon samedi. Ce soir, c’est découverte de la jeune scène locale dans le cadre du festival IndieCity. Une première partie se déroule au Salon à partir de 21 :30 et le lieu secret de l’after-party est dévoilée dans la journée par ici.
Dimanche, comme un goût de reviens-y
Tous nos efforts devraient être récompensés dimanche par quelques rayons de soleil, soit l’occasion d’une jolie balade en Asie. Première étape : traversée du Bosphore vers Üsküdar en se délectant d’un çay et d’un simit sur le pont du Vapur. Puis après dix minutes de bus, nous flânons entre les vieilles bâtisses de Kuzguncuk, espérant (ou pas) le même avenir que tous ces futurs mariés venant s’y photographier. Vers midi, nous mangeons au Masum Mutfak, restaurant bio et végétarien du quartier : prix largement abordables et ambiance cocooning pour un dimanche sein et mignon.
Tant qu’à être en Asie, nous continuons la promenade à Kadikoy et en profitons pour passer au Hypestore afin de jeter un coup d’œil à l’exposition de sérigraphies sur les années 1990.
Notre dimanche se termine comme il a commencé pour ne pas céder à la déprime pré-lundi, c’est-à-dire en musique ! Entre 15h et 18h, direction le Old Java à Galata pour une fin d’après-midi « Bean Beat Bite » durant laquelle on grignote et on boit du café au son de 3 DJs. L’occasion d’une dernière « danse du printemps » pour que chaque week-end de mars soit aussi sensas.
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