L'Euro 2016 en série : la France, ce rêve bleu
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C'est parti. Malgré la pluie et les poubelles qui débordent, la grande fête du football européen démarre ce soir en France. Et dans sa formule enrichie à 24 équipes, l'Euro 2016 promet un tournoi plus long, plus bon. Pendant ce temps-là, prenons le pouls de quelques sélections nationales entre pronostics, style de vie et débats sociétaux. Honneur aux hôtes : les Bleus.
Le contexte
Une avalanche de blessures, un bon vieux débat sur l’identité nationale et David Guetta. L’Équipe de France a décidé d’attaquer l’Euro 2016 selon un adage bien connu : c'est en affrontant les pires galères que l'on triomphe le plus. Si les Bleus veulent écrire une belle histoire, il va bien falloir continuer à jouer le soap opera scénarisé par la Fédération française de foot depuis la reprise en main du sélectionneur, Didier Deschamps. Soit une équipe de gentils garçons qui a reconquis son public en chassant les « racailles » du fond du bus. Jusqu’à chanter de nouveau la France black-blanc-beur ?
Comment tout cela va-t-il finir ?
Après des prestations mitigées lors des phases de poules, les Bleus se lâchent complètement. Ils étrillent la Suède avant de battre l’Autriche en quart. Ensuite ? Ensuite, il y a l’Allemagne...
Mais qu’est-ce qu’ils foutent ?
Parqués dans le château de Clairefontaine (leur camp de base situé dans les Yvelines), les joueurs de l’Équipe de France ne jouent pas à la Playstation mais aux cartes. Genre la belote ? Non, le « Trouducul ».
La re-sta
Une belle gueule, une bonne éducation, un joli destin et des buts plus beaux les uns que les autres avec un club populaire, l’Atletico Madrid. Loin des strass du star-system, Antoine « Grizou » ou « Grizi » Griezmann est en train d’écrire une histoire comme la France les aime. Celle d’un mec simple qui la joue simple. Et puis, que peut-il arriver à un mec qui roule en Passat ?
Griezmann président.
La coupe des coupes
Passez votre souris dans les cheveux des Bleus.
Le Big Deal
C'est bien connu, la France n'aime pas son équipe nationale. Ou alors, pas comme il faudrait. Cette année, le grand débat a concerné le prétendu racisme de la fédération et celui du sélectionneur Didier Deschamps « qui aurait cédé à une partie raciste de la France », selon les mots de l'attaquant vedette non-retenu Karim Benzema. À chaque grande compétition des Bleus, les mêmes débats : identité nationale, symboles patriotiques, origines des joueurs...
Ce que vous entendrez sur les Bleus
- « Ah tiens, ils sont sortis du bus cette fois - haha » : en référence à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud où quelques joueurs - « les mutins de Knysna » - n'étaient pas descendus de leur bus pour aller s'entraîner.