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Le Festival de court-métrage de Bruxelles nous ouvre ses portes avec Marcos Collins!

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Bruxelles

Par Alfonso de Cea La Maison de l’Amérique Latine présentera le 3 et 4 mai une sélection de 12 courts-métrages en provenance de l’Argentine, la Colombie, la Belgique, l’Uruguay, le Mexique et le Chili. Ce sont des films qui sont projetés dans le cadre du 15ème Festival de court-métrage de Bruxelles (27/04 – 06/05).

Cafebabel s’est entretenu avec Marcos Collins, le responsable Audiovisuel de «la Casa».

Que pouvez-vous me dire sur la Maison de l’Amérique Latine?

La Maison de l’Amérique Latine a été créée il y a 30 ans, coïncidant avec les dictatures dans les pays du sud de l’Amérique. Les gens ont migré en Europe dans les années 70 pour travailler, mais aujourd’hui l’institution a un rôle plus culturel. L’objectif est de diffuser notre culture.

Quelles sont vos tâches à «la Casa»?

Je suis le Responsable Audiovisuel de «la Casa». En 2005, j’ai été embauché pour travailler avec des ateliers d’enfants et peu après, pour lancer le projet du Ciné-Club deux fois par mois avec deux films. On avait toujours projeté des films, mais jamais d’une manière constante. Concernant les films, on a quatre grands projets thématiques que nous devons adapter pour les discussions. En général, nous projetons près de 40 films par an entre le Ciné-Club, le Festival de court-métrage et notre propre Festival de cinéma.

Quel est votre public? Des Bruxellois ou bien des expats latino-américains?

Nous travaillons énormément pour attirer les latino-américains qui vivent à Bruxelles, mais les grandes communautés du Brésil, l'équateur, la Colombie et le Chili généralement ne viennent que pour travailler. Le public est belge pour la plupart du temps. Tous les films sont sous-titrés en français. On a très peu de travail en néerlandais à ce jour.

C’est parti pour la 15ème édition du Festival de court-métrage de Bruxelles. Vous participez activement à ce festival depuis 2009, c’est alors votre quatrième participation...

Oui! Il a bien fonctionné depuis le début. Les films sont de très bonne qualité. En fait, cette année, nous avons trois courts-métrages qui ont été projetés lors du Festival de Toulouse.

Vous sélectionnez 12 courts-métrages de jeunes créateurs latino-américains qui sont projetés au Festival. D’où vient cette idée?

L’idée était de présenter notre propre projet. En 2009, le Festival de court-métrage de Bruxelles nous a demandé de l'aide car ils avaient quelque chose de spécial prévue dans sa programmation. Il y avait un espace thématique sur notre région. L’objectif était d'attirer le jeune public du Festival jusqu’à la Maison de l’Amérique Latine, et on peut dire que ça a été un énorme succès! Nous donnons un prix du public au meilleur film parmi les 12 sélectionnés dans nos séances particulières le 3 et 4 mai. Il s’agit d'un prix symbolique de 100 euros... Nous ne sommes pas en concurrence avec eux, cette idée est dans le cadre du Festival.

Quels sont les critères de sélection des courts-métrages?

Tout dépend de ce que l’on obtient. On fait appel à un concours, mais cette année, nous avons reçu peu de matériel. Pour les autres années, on avait un budget conséquent! La qualité est très importante ainsi que la diversité, bien qu’il y ait beaucoup de cinéma argentin. Je me suis occupé de la sélection finale entre 30 et 35 films.

Notre équipe a beaucoup travaillé pour vous présenter un programme audiovisuel étonnant et varié. On vous attend le 3 et le 4 mai chez nous pour deux soirées riches en saveurs du sud!