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Sommet européen : la dernière danse ?

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Mana Livardjani

Bruxelles

Par Dominique Strzyz Photo Davide Marinotti Le duo franco-allemand, désormais connu sous le sobriquet Merkozy, propose d’ouvrir la boîte à musique du Traité de Lisbonne. Peu leur importe le nombre de danseurs, que ce soit 17 ou 27. Mais gesticuler en même temps est-il suffisant pour persuader le chef d'orchestre des marchés financiers qu’on danse sur une même mélodie ?

Pour résoudre cette question pressante, les leaders de 27 pays de l’UE sont réunis à Bruxelles jusqu'à demain après-midi. Dans les couloirs du Conseil on parle déjà de prolonger la réunion...

A la veille du Sommet, beaucoup de mots ont été prononcés, et l'écho des paroles du président français Nicolas Sarkozy retentit encore : « l’Europe peut être balayée par la crise si les leaders ne trouvent pas un accord satisfaisant » menaçait-il. Pendant une conférence de presse à Berlin, c'était au tour du ministre polonais des affaires étrangères de presser l'Allemagne à agir et mener l’Europe aux réformes car, déclarait-il, « nous sommes au bord d’un précipice ».

Engagés sur la piste, le couple Merkel et Sarkozy a proposé de modifier le Traité, si possible avant mars. La réaction de la Grande-Bretagne ne s'est pas fait attendre, et David Cameron préfère batailler pour la stabilisation de la zone euro - et ses propres intérêts nationaux. Il n'a pas caché que si les reformes proposées lors du Sommet ne correspondent pas aux intérêts et attentes des Britanniques, il n'hésitera pas à faire usage de son droit de veto.

Finalement, et comme à chaque fois, les Etat membres s'avancent dans la ronde avec chacun sa vision, ses intérêts et des objectifs propres. L'enjeu est de trouver le refrain qui conviendra à tous, l'air qui saura restaurer la confiance politique et financière.

Translated from EU Summit: our last slow dance together?