[fr] Un Militant Angolais obtient une sentence de 5 ans de prison pour avoir organisé un club de lecture
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julien FournierAprès 1 an de détention et un peu plus de 1 mois de grève de la faim, Luaty Beirão connait finalement son sort.
Ce Lundi passée, dans une salle d'audience à Luanda, en Angola, Luaty Beirão, un rappeur militant Portugais-Angolais (nom de scène: Ikonoklasta) obtient sa sentence finale: 5 ans de prison pour crimes de "rebéllion" et "association criminelle" après les accusations lors des poursuites Angolaises, il y a plus de 1 an.
Le 20 Juin, 17 militants, agés de 19 à 37 ans, étaient arrêtés après la formation d'un club de lecture qui est un moyen pour débattre sur le journaliste Angolais Domingos da Cruz , “Outil pour détruire le dictateur et éviter une nouvelle dictature" – "Philosophie Politique de la Liberté de l'Angola". L'auteur était aussi condamné à 8 ans ferme. Le reste du groupe obtient 4 ans de prison.
Le livre est l'adaptation d'un autre livre, écrit en 1993 par Gene Sharp, qui a pour titre "De la Dictature à la Démocratie". Cela était utilisé pour inspirer une protestation pacifique contre la dictature à Myanmar, et plus tard utilisé par les militants pendant le printemps Arabe en Egypte et en Tunisie. En 2015, cela a été apporté en Angola. Cette version pointu du livre est fortement marquée par une division entre le "dictateur" et "les forces révolutionnaire". De cette manière, la négociation entre les 2 parties est pratiquement interdite et impossible. Toutefois, même si les actes violents sont référés 2 fois dans le livre, l'auteur précise qu'il ne devrait pas y en avoir contre le peuple. Ce n'était pas assez pour arrêter les poursuites Angolaises.
La plupart des détenus militants ont eu des confontations dans le passé contre le régime comme le rappeur. Luaty Beirão a écrit une chanson contre le Gouvernement et le Président. Le plus jeune défendeur est agé de 19 ans, Manuel Nito Alves, qui était précèdemment emprisonné en tant que mineur en 2013 pour des insultes contre le Président José Eduardo dos Santos après qu'il ait commandé des t-shirts, où l'effigie de l'état était doublé par un "dictateur dégoûtant”.
Le groupe a échoué en étant démantelé et arrêté principalement après une infiltation de différents officiers infiltrants.
La grève de la faim
Depuis que les militants étaient emprisonnés et mis en garde à vue à la prison de Calomboloca, à 100km de la capitale Luanda, le moment le plus fatidique jusqu'à maintenant à commencé le 21 Septembre 2015. Selon la loi Angolaise, les suspects peuvent être détenu pendant 90 jours pour crimes contre la sécurité national. Cependant, le régime va les garder plus longtemps, ce qui a déclenché une grève de la faim de la part de militants.
Certain d'entre-eux ne pouvaient pas le suivre partout, mais Luaty a persévéré et ses arguments ont touché le monde entier à travers les informations. Pendant 36 jours de sa grève de la faim, beaucoup de choses ce sont passée. Il a été transféré à l'hôpital de la prison et puis dans un cabinet privé où, sous la surveillance de gardes, il a reçu la visite et des lettres de partout dans les pays parlant le portugais. Pendant ce temps, il a fait une réclamation pour sa libération vers lisbonne.
Beaucoup de gens ont essayé de le faire arrêter. Les autorités Angolaises l'ont menacé de plusieurs fois de façon pour qu'il se force à manger, et même sa femme voulait qu'il soit un "un mari, père et ami" plutôt qu'un "martyre" . Après beaucoup de pression, il a abandonné le 27 Octobre, après que son histoire ait reçu une reconnaissance internationnal.
Le 19 Décembre, presque 2 mois plus tard, Luaty et le reste de son groupe était placé en résidence forcée, où ils y sont depuis. Maintenant, après plus d'un an d'angoisse, les 17 militants auront a faire de la prison en dépit des protestations de la Communauté Internationnal et de Amnesty International.
Translated from Angolan activist gets 5-year sentence for organizing book club