Un président de l’UE élu : une solution « de secours » nationale ?
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A défaut d’un accord des principaux « grands » partis européens ( PSE, PPE, verts, libéraux-modem, et PGE ) sur le choix d’un candidat à la présidence de l’UE il demeure toujours possible d’insuffler plus de démocratie dans la nomination des commissaires.
C’est ce que fait remarquer un journaliste néerlandais, en le présentant comme une solution de secours, à défaut de l’élection d’un président de l’UE, afin de donner néanmoins à ces élections européennes de véritables enjeux politiques, ce qui est – devrait être – l’objet de la démocratie.
il faut avouer qu'aux dernières nouvelles, les partis politiques europeens ne se montrent pas très "nerveux".
Pour cela, Il propose une solution simple et originale : que les chefs d’états réellement pro-européens ( et j’ajouterai, démocrates) prennent leurs responsabilités et affirment publiquement, avant les échéances, que du résultat du scrutin européen au niveau national dépendra aussi la nomination de « leur » commissaire.
Il faut évidemment que les partis nationaux jouent le jeu en présentant « leur » candidat. Il est également toujours possible d’y associer les partis européens.
Bien sur, ceci n’a de sens que comme une solution de secours dans l’hypothèse ou les partis politiques européens se montreraient définitivement incapables de présenter chacun un candidat à la présidence de la commission européenne.
Car cela n’est pas sans poser problèmes, dans la mesure ou cette initiative peut conduire à détourner le principe de l’intérêt supérieur de la commission…avec néanmoins l’avantage décisif de re-introduire la démocratie au cœur du système.
A défaut, cela constituerait donc une solution de rechange….en attendant le prochain combat.
Une chose est sure : les chefs d’états et de partis nationaux ne peuvent déjà plus se cacher derrière la complexité de la nomination d’un président à l’échelle des partis européens pour éviter la question de la politisation de l’UE et faire en sorte que ces élections soient pourvues d’enjeux réels et visibles.
A moins de vouloir faire gagner le parti des abstentionnistes….ou ceux qui assurent que la démocratie n’a pas sa place dans l'UE ?