Un été au Kosovo
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Animé par une volonté de puissance, cafébabel a décidé de produire le premier récit 'augmenté' de son histoire.
Formalisée dans ce qui reste un « snowfall » depuis que le New York Times a édité l’un des premiers formats du genre concernant l’histoire d’une avalanche, ce que l'on appelle aujourd'hui le scrollitelling vous offre un reportage grandeur nature au long cours, agrémenté ici et là d’images, d’illustrations, d’infographies, de vidéos, de sons…bref, une véritable fusion multimédia dont les éléments s’égrènent à la force de votre index. Lisible au bureau, à la plage, dans le métro.
Pour rendre la pareille à la beauté du geste, votre unique magazine européen mais pas chiant a jeté son dévolu sur le Kosovo.
Premièrement parce que ce pays, qui n’en est pas vraiment un, est long à expliquer.
Deuxio, parce qu’un beau jour, une fille aux yeux noirs est partie enquêter, deux ans durant sur les allégations de trafics d'organes dans les Balkans et ce qu’ils comportent d’éclats et de fracas. Elle en est revenue avec une histoire à lire debout.
Intitulé « Cadavre exquis au pays des merles noirs », son récit vous trimballera de Pristina, la capitale du Kosovo, à ses environs, en passant par l'Albanie, la Serbie, la Suisse et Bruxelles. Elle y esquisse les coulisses judiciaires et géopolitiques d'un crime de guerre qui, sans preuve, ni témoin, ni cadavre, n'a jamais pu - ou voulu - être élucidé par la communauté internationale. On y croise des mafieux, des anciens maquisards de l'UÇK (Armée de libération du Kosovo, ndlr), des politiques, des procureurs ou des agents secrets. Une galerie de personnages qui vont vous embarquer à bord d’une incroyable saga aux vrais airs de thrillers, où convolent joyeusement la guerre, le sang et les rumeurs. Quinze ans pile après la guerre du Kosovo en 1999.
Croyez-le ou pas, cette plongée en immersion aux pays des merles noirs pourrait bien être le feuilleton de votre été.