Un Erasmus civique pour sortir de sa «bulle»
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Pour les euro-militants de Génération 112, il faut généraliser Erasmus à tous les étudiants européens et y ajouter l’esprit du service civique volontaire : donner un coup de main dans une association locale quelques heures par semaine, en dehors des cours à la fac. Initiative.
« Notre idée : passer d’un service militaire obligatoire que nos grands frères ont tous connus à un Erasmus civique mixte et volontaire. Et si dans la course à l'autonomie, pour obtenir un premier stage, un premier emploi, il est impossible de dégager six mois (et encore moins un an) de sa vie pour faire un break salutaire, alors adaptons-le au cursus universitaire des jeunes Européens. Les étudiants sont prêts à passer quatre ou cinq heures par semaine pour donner des cours dans une association sportive ou culturelle auprès d'un jeune handicapé, d'une personne âgée... Les besoins ne manquent pas si l’on veut s'engager dans une association locale à dimension humaine.
Grâce à cette idée, nous parviendrons à sortir de la bulle étudiante Erasmus où l’on se retrouve souvent entre ressortissants du même pays, sans contacts réels avec le pays d’accueil. Pour mettre en place ce nouveau projet pour l’Europe, deux conditions sont fondamentales : généraliser le programme Erasmus grâce à des bourses à destination de ceux qui en ont le plus besoin et impliquer des jeunes apprentis et des jeunes ruraux à cette idée. Génération 112 va saisir au plus vite l'opportunité du Droit d'initiative inclue à l'article 11 du traité de Lisbonne dans le but d'inviter la Commission européenne à mettre en œuvre cet Erasmus civique. »
Pour en savoir plus : visiter le site de Génération 112.