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Sommet européen : pourquoi lutter pour un G-vain ?

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Politique

A l’occasion du sommet européen qui débute aujourd’hui, de nombreux Etats ne veulent manifestement pas se rallier à la proposition du couple franco-allemand de modification des traités. Le gouvernement allemand refuse de son côté tout compromis. Pourtant, la syntonie est indispensable à la survie de l’Europe.

De Tijd - Belgique : Le devoir de réussir

Les chefs d'Etat et de gouvernement sont condamnés à réussir lors du sommet qui débute aujourd'hui, estime le journal économique De Tijd : « Ce que tout le monde craignait devient peu à peu réalité. La récession s'immisce dans la zone euro. … Les mesures d'austérité vont peser très lourd sur les économies nationales de la zone euro. … En outre, la crise de l'euro et la récession se renforcent mutuellement. La confiance disparaît tant dans l'Union européenne que dans l'économie. Il est ainsi à craindre que nous aboutissions à une spirale négative. Cette évolution doit à tout prix être enrayée, car c'est la voie la plus rapide vers la dépression économique. 2012 sera sans conteste une année difficile sur le plan économique. Elle sera plus ou moins difficile selon ce que les dirigeants européens mettront sur la table aujourd'hui et demain. Si le sommet devait une fois encore échouer, il faudra craindre le pire pour la zone euro. En fait Bruxelles n'a pas le choix : elle a le devoir de réussir. » (Article publié le 08.12.2011)

Expansión – Espagne : Compromis de côté

Un grand nombre d'États européens ne veulent pas suivre le compromis décidé lundi par l'Allemagne et la France. Les décisions européennes échouent toujours à cause de la mésentente, déplore le journal économique libéral-conservateur Expansión : « Hier encore, on a pu constater que les pays de l'UE sont incapables de s'accorder sur un plan d'action clair. Alors que Paris assurait que le tandem franco-allemand ne quitterait pas le sommet qui débute aujourd'hui à Bruxelles tant qu'une réelle solution ne serait pas trouvée à la crise, Berlin tempérait déjà les attentes, certains partenaires de l'alliance n'ayant manifestement pas encore reconnu le sérieux de la situation. L'Allemagne a en outre raison de critiquer la bureaucratie bruxelloise, qui voulait édulcorer les propositions franco-allemandes avant même le début du sommet. Mais pour les marchés, le pessimisme allemand représentait hier un signal peu encourageant. Avec inquiétude, ils constatent que l'Europe trébuche de nouveau sur les mêmes pierres d'achoppement, à savoir la mésentente et les intérêts contradictoires. » (Article publié le 08.12.2011)

Rzeczpospolita – Pologne : Un certain potentiel de conflit

Bang Bang ?La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Nicolas Sarkozy, ont appelé mercredi dans une lettre commune le président conseil européen, Herman Van Rompuy, à soutenir le projet de modification des traités européens afin de surmonter la crise de la dette. Les formulations obscures que comporte cette missive recèlent néanmoins un certain potentiel de conflit, redoute le quotidien conservateur Rzeczpospolita : « La lettre contient des passages qui peuvent susciter l'émoi. Premièrement, il est suggéré que les 17 pays de la zone euro ainsi que d'autres 'Etats disposés à le faire' ratifient le nouveau traité, mais pas l'ensemble des 27 membres de l'UE. Deuxièmement, s'il est proposé de prendre des sanctions automatiques en cas de dépassement du seuil de trois pour cent du déficit public, il est par contre aussi précisé que l'Eurogroupe peut décider de rejeter les sanctions. Cela revient à dire qu'on n'établira pas de sanctions automatiques. » (Article publié le 08.12.2011)

Frankfurter Allgemeine Zeitung – Allemagne : Les combines de Bruxelles

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a estimé que la modification des traités européens envisagée par Berlin et Paris n'était pas nécessaire. L'Allemagne a alors mis en garde contre les « combines de Bruxelles ». Des propos exagérés, estime le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Le Belge avait le devoir de proposer un modèle dans lequel tous les Etats s'y retrouvent. C'est également sa fonction, en tant que passerelle institutionnelle entre la zone euro et le reste de l'UE, de maintenir la boutique tant que cela est possible. C'est ce qu'il a essayé de faire, en tant que courtier sincère, et c'est ce qui explique la grogne de Berlin. … Elle [Merkel] sait également que l'objectif à long terme - une union de stabilité basée sur les modifications des traités - ne sera réalisable que si l'on accepte dans un premier temps des demi-mesures telles que Van Rompuy les propose, c'est-à-dire sans laisser retomber la pression et sans déresponsabiliser les 'mauvais élèves'. » (Article publié le 08.12.2011)

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Photos : Une(cc)purplemattfish/flickr; Texte (cc)cyclopseyedrops/flickr

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Translated from Expendables zum EU-Gipfel: Wie elastisch ist der Euro?