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Rugby : l’Irlande brille sur les Six nations

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Translation by:

Cléo Schweyer

Style de vie

Une dixième édition du Tournoi des Six nations sous le signe des pays celtiques : trèfles et dragons sont à l’honneur. Azurs et Anglais sont recalés. La France et l’Ecosse passent le rattrapage en septembre.

Tombé de rideau sur la 10e édition du Tournoi des Six nations, plus que jamais aux couleurs du champion sortant, le Pays de Galles, et surtout de l’Irlande. La grande fête continentale du ballon ovale a en effet enregistré, comme il fallait s’y attendre, des défaillances de la France et de l’Angleterre au profit des nations celtiques. Tout aussi prévisible, l’effondrement d’une Italie qui n’a peut-être jamais été en harmonie avec le technicien Nick Mallet. Voilà une contribution de plus à la collection de cuillères en bois conquises par les Azurs, après une édition parfois embarrassante. Du reste, Sergio Parisse et comparses semblent depuis quelques années peiner à trouver la juste condition sur le terrain, démontrant régulièrement leur incapacité à marquer des essais ailleurs que dans les spots publicitaires. Un peu comme dans le tennis : depuis que Federer est ambassadeur de la marque Gillette, il se fait régulièrement « tondre » par Nadal. L’Italie hors-jeu, donc, ferme la marche derrière les cinq autres nations avec la cuillère en bois, le piètre trophée qui échoit à la lanterne rouge du classement.

Une bonne Saint-Patrick pour l’Irlande

Procédons dans l’ordre. Le rideau se lève le 7 février au stade de Twickenham, le plus grand équipement sportif du Royaume-Uni ; l’Italie est accueillie par les Anglais. Mallet aligne Mauro Bergamasco comme demi de mêlée et offre trois essais dans la première période de la rencontre. C’est seulement à la reprise que le coach s’efforce de réparer ses erreurs, mais il est désormais trop tard et les Anglais continuent à faire valser les ballons au rythme de Swing Low Sweet Chariot. Score final : 36-11. Le verdict des 240 premières minutes de rugby continental voit l’Irlande dominer la France au stade de Croke Park, et le Pays de Galles la manquer de peu à Edimbourg.

En deuxième semaine, Rome ouvre ses portes à l’Irlande des Green Shamrok, offrant au public du stade Flaminio une bonne première mi-temps. La reprise est de O’Driscol et compagnie. Victoire également pour le Pays de Galles, 23-15, le « derby » avec l’Angleterre, et les rues de Cardiff se remplissent de rouge, on porte des toasts jusqu’à l’aube au rythme des « Yachi-da » (« tchin-tchin » en gallois). L’Ecosse est battue par la France à Saint-Denis. Coup d’arrêt pour le Pays de Galles en troisième journée. Les dragons sont stoppés précisément par les Français, sur le score de 21-16. Les Azurs demeurent dans l’anonymat en produisant au stade Murrayfield une autre prestation à oublier très vite, qui offre à l’Ecosse son unique victoire dans cette édition. De son côté, l’Irlande bat l’Angleterre de justesse.

Le pire championnat pour l’Italie

Les Italiens relèvent la tête en quatrième journée et donnent du fil à retordre aux Gallois. Résultat final 15-20, qui propulse logiquement l’Irlande vers le titre, qui plus est pendant la semaine de la Saint-Patrick. Voilà promues de fait l’Irlande et le Pays de Galles, qui offrent toutes deux en diverses occasions des démonstrations fondamentales de force et de réalisme. France et Ecosse sont ajournées, à l’issue d’une édition aigre-douce. Pareillement recalés, non seulement les Anglais, mais aussi les Italiens, à commencer par la partie inaugurale à Twickenham. Parce que contre l’Italie qu’on a vue début février, même le Cameroun aurait gagné.

Translated from Rugby: il cielo d’Irlanda sul Sei Nazioni