Réfugiés en Serbie : un interminable voyage vers nulle part
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Amélie Marin[PHOTOS] En Serbie. À mi-chemin. Immobilisés dans une attente qui dure bien trop longtemps. Le photographe espagnol César Dezfuli a accompagné un groupe de réfugiés dans son exode vers l'Europe. Ses photos, qui illustrent le quotidien de ces nouveaux arrivants en terre européenne, mettent en lumière l'endroit où l'espoir commence à s'éteindre.
Depuis qu'ils ont abandonné leurs pays d'origine, les jours s'écoulent lentement. Ils ne savent pas où ils dormiront cette nuit ni ce qui les attend demain. Dans l'attente de solutions qui n'arrivent pas, la majorité des réfugiés afghans et pakistanais déambulent dans les rues de Serbie à la recherche d'un signe qui changera leur destin. Voyageons avec César Dezfuli vers un état émotionnel d'éternelle attente.
L'anné dernière, l'appareil photo de César Dezfuli a déjà immortalisé la crise des réfugiés, mais il a décidé de retourner en Serbie cet été pour voir comment la situation a évolué dans les Balkans. Il s'attendait à ne trouver que du mieux, mais ça a été tout le contraire. L'espoir commence à se tarir. « Ça stagne. Il y a de plus en plus de barrages, de policiers, de contrôles. Les réfugiés s'en remettent aux trafiquants. Chaque jour, une trentaine de personnes passent en Hongrie légalement. Les autres le font de manière illégale. Ils essaient d'éviter d'être repérés par la police mais même quand ils le sont, ce qui leur reste d'espoir les motive à retenter leur chance », explique Dezfuli.
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Aller plus loin : le site web de César Dezfuli.
Translated from Viaje interminable a ninguna parte