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Rasmussen n’est pas enterré

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Europe confidentiel

« Depuis que le PPE soutient Barroso de façon officielle comme étant candidat –et non pas le candidat de tous- pour présider la Commission, la deuxième famille politique la plus importante dans la Chambre européenne doit nommer son candidat », déclarait hier Jo Leinen, eurodéputé socialiste.

La réponse ne s’est pas fait attendre de la part du candidat potentiel des socialistes : « Il est trop tôt pour se prononcer. Nous en parlerons plus tard », insistait le président des Socialistes, Poul Nyrup Rasmussen.

Les intrigues autour de l’élection du Président de la Commission européemme après les élections parlementaires de juin suggèrent un clair avantage pour l’idée de réélire le conservateur Durão Barroso. Ceci dit, chaque jour, de nouveau leaders se prononcent en faveur d’une candidature du socialiste Poul Nyrup Rasmussen. Aux portes du congrès européen des Verts qui peut se révéler déterminant.son

Une fois de plus, Rasmussen semble avoir eu le trac. Il repousse depuis le mois de décembre la date pour prendre une décision et se lancer dans l’arène de la campagne pour présider la Commission européenne, le gouvernement de l’Union. Il s’entête à vouloir obtenir avant le soutien du premier ministre danois, libéral, soutien qu’il sera difficile d’engranger. Il veut aussi le soutien inconditionnel de tous les leaders socialistes, mais Brown, Zapatero et Sócrates soutiennent Barroso. Entretemps, le leader socialiste continue sa dénonciation sas repos de la politique anticrise de Barroso et de son “inopérance politique”, en même temps qu’il présente dans toute l’Europe les 71 articles du programme socialiste pour appliquer ce qu’il appelle la Nouvelle Europe Sociale.

Le panorama des soutiens change tous les jours

Schults y Aubry

Malgré tout, il y a des signaux de changements dans l’horizon prochain. D’un côté, le porte-parole des socialistes européens au Parlement, Martin Schulz, assurait quelque mois auparavant que si Barroso se présentait comme le candidat de tous les partis, le PSE ne présenterait pas d’alternative. Il faut noter que ceci avait l’avantage pour Schulz de blinder son accord pour partager la présidence du Parlement avec le conservateur polonais Buzek. Désormais, Barroso est officiellement le candidat du PPE : ¿quel sera le prochain pas de Martin Schulz? ¿Sacrifiera-t-il Rasmussen pour pouvoir présider le Parlement?

Deuxièmement, les socialistes français, avec Martine Aubry à la tête, ont lancé u pari fort pour soutenir Rasmussen et vont lancer leur campagne en avril tout en la connectant avec la figure symbolique du président des socialistes européens. Même les Libéraux et la Gauche Unitaire manifestent leur rejet à ce que Barroso puisse présider la Commission encore cinq ans.

Il existe une majorité alternative aux conservateurs

Green new deal

Finalement, ce weekend prochain se produira un des évènements clé dans cette course vers la Commission européenne. C’est le congrès européen des Verts, pendant lequel sera présenté le manifeste électoral des verts et peut-être une position officielle sera fixée sur leur soutien à Rasmussen ou bien la présentation d’un candidat propre, qui pourrait être l’italienne Monica Frassoni. Si cela se produisait, Rasmussen serait poussé à prendre une décision au plus tard en avril, puisque tous les médias lui pointeraient. Si les Verts présentent un candidat propre, ce serait ridicule que les socialistes ne le fassent pas. Si les Verts annoncent leur soutien à un possible candidat socialiste, la possibilité de former un front progressiste et antigouvernemantaliste sera manifeste. Un front auquel pourraient venir s’ajouter les députés de la Gauche Unitaire et des Libéraux. Un front qui hisserait à la présidence de la Commission une personnalité avec un agenda propre, come Delors pendant les années 80, et qui démontrerait que le changement institutionnel est en marche en Europe avec un Europarlement indépendant des ingérences des gouvernants et le triple de compétences législatives une fois mis en marche le Traité de Lisbonne. Si on fait la somme des députés socialistes, libéraux, verts et de la gauche unitaire, ce front progressiste obtiendrait prévisiblement 60% des 754 sièges dans le prochain parlement. (Photos : )

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