![Image for Rachel Howard ou l'éloge de « la folie à deux »](https://media.cafebabel.com/resized-images/52/d8/b5763df6abf299108947d4fc651ad0e6c4c7.jpg)
Rachel Howard ou l'éloge de « la folie à deux »
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Un couple marié, paranoïaque, croit que des intrus ont pénétré chez eux pour éparpiller de la poussière et user leurs propres chaussures. Une sœur pousse sa jumelle à se jeter sous les roues d’une voiture, l’ayant elle-même fait quelques instants auparavant. Ces affaires, tirées de faits réels, ont inspiré l’artiste de 42 ans qui a créé une série de tableaux où elle explore le mal inquiétant de la « Folie à Deux ».
![Regulus](https://media.cafebabel.com/articles/cafebabel/public/Society/2011/septembre 2011/psy pics/Regulus, 2011.jpeg)
On reconnaît la marque de fabrique d’Howard dans la peinture qui coule le long des toiles de sorte qu’elle s’accroche à la surface des œuvres. C’est le reflet des actes de désespoir et l’essence de cette exposition. (Acrylique, laque et huile sur toile: © Rachel Howard/ Blain|Southern/ Peter Mallett)
![Folie à deux](https://media.cafebabel.com/articles/cafebabel/public/Society/2011/septembre 2011/psy pics/Folie A Deux, 2011.jpeg)
C’est la définition clinique pour une psychose où des croyances hallucinatoires sont transmises d’un individu à un autre. Ce tableau, clé de l’exposition, montre une femme enceinte, allongée sur le dos, la tête en arrière et les jambes écartées. (Acrylique, laque et huile sur toile : ©Rachel Howard/ Blain|Southern/ Peter Mallett)
![Repossession](https://media.cafebabel.com/articles/cafebabel/public/Society/2011/septembre 2011/psy pics/Repossession, 2011.jpeg)
Le tableau de Walter Sickert, artiste britannico-germano-danois, intitulé « Comment fait-on pour le loyer ? », représente des scènes intimes de désolation. Howard aborde également les tensions émotionnelles existantes dans la routine quotidienne. Des objets domestiques banals sont peints selon des perspectives inhabituelles et déroutantes : (Acrylique, laque et huile sur toile : © Rachel Howard/ Blain|Southern/ Peter Mallett)
![La peur de la folie](https://media.cafebabel.com/articles/cafebabel/public/Society/2011/septembre 2011/psy pics/Fear of Madness, 2011.jpeg)
La fragilité de la condition humaine peut être aisément perturbée par ceux qui nous entourent. Comme disait Sartre : « L’enfer, c’est les autres. » (Acrylique, laque et huile sur toile : © Rachel Howard/ Blain|Southern/ Peter Mallett)
![Portrait de l'artiste](https://media.cafebabel.com/articles/cafebabel/public/Society/2011/septembre 2011/psy pics/Rachel Howard, Portrait Photo.jpeg)
Rachel Howard est née en 1969 dans le comté de Durham et est sortie diplômée de l’université de Goldsmith à Londres en 1992. Elle a été exposée à Naples, Palma de Majorque, Zurich, Amsterdam, ainsi qu’à Los Angeles et dans la Caroline du Nord. Une exposition lui est actuellement consacrée à Blain, au sud de Londres, du 12 octobre au 22 décembre. (Acrylique, laque et huile sur toile : © Rachel Howard/ Blain|Southern/ Peter Mallett)
![Soeurs](https://media.cafebabel.com/articles/cafebabel/public/Society/2011/septembre 2011/psy pics/36416.jpeg)
L''exposition à Blain|Southern, à Londres a lieu du 12 octobre au 22 décembre. 21 Dering Street, W1S 1AL (Acrylique, laque et huile sur toile : © Rachel Howard/ Blain|Southern/ Peter Mallett)
Translated from British artist Rachel Howard explores 'madness of two'