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Poupée de çon

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EUrotik

2050 ou le droïde dans l'alcôve. C'est ce que prédit un certain David Levy(te ?), auteur britannique expert en 'intelligence artificielle', dont l'ouvrage 'Love & Sex with Robots', publié en novembre dernier, a suscité un tollé. Selon la thèse du sémillant sexagénaire, il est plus que probable que les humains badinent bientôt avec des automates.  L'avantage de l'androïde ?

« Il fait tout ce que l'on désire, ne se défend jamais et peut être utilisé comme esclave sexuel » (sic), argue, pin(c)e-sans-rire ledit Levy, qui appuie ses conclusions sur les progrès scientifiques mais surtout l'actuel marché florissant des poupées gonflables, au Japon ou en Allemagne.

L'hebdomadaire Spiegel affirme d'ailleurs que c'est dans la vallée du Re(h)in que se niche le 'rêve de tout homme' : Andy, mensurations 101-56-86. Créée par 'First Androïd', une petite société familiale basée près de Nuremberg, cette compagne en plastique promet à ses usagers une 'patience sans limites'. Et offre quelques fonctionnalités 'extras', selon ses fabricants : inoubliable 'Blow-job system stufenlos regelbar' -un très subtil 'mécanisme spécial pipe réglable par niveau'- ou encore 'température corporelle modulable'.

Pour autant une bagatelle si l'on compare Andy aux vertus des pépées hypertrophiées vendues par la firme californienne 'RealDolls'. Leurs polissonnes en silicone ont tous les atouts de la femme émancipée : « élastique [supporte 300% d'élargissement], sans odeur, flexible, toujours prête et disponible. Procure une compagnie relaxante et financièrement abordable. » Cerise sur le gateau, le 'FaceX system' permet de changer le visage de la partenaire au gré des humeurs de son utilisateur.

Suprême injustice, un coup d'oeil à l'unique poupée mâle du catalogue suffit pour oublier à jamais l'idée de badiner avec un coéquipier moulé. A quand le Tamagoshi dans le boudoir ?

(Crédit photo : Freejj/flickr)