Playlist de la semaine : ces artistes en défaut de paiement
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Le scénario du défaut de paiement grec n'en finit plus d'envenimer les négociations entre le pays et ses créanciers. La fin est prévue pour le 30 juin prochain et, sauf cliff-hanger, ne devrait pas connaître de happy-end. Pourquoi ? Parce que la Grèce est ruinée. La seule solution serait alors de lui redonner le moral grâce aux malheurs des autres. Ces artistes qui ont (presque) connu la faillite.
Royaume-Uni - Joss Stone
L'article fait l'effet d'une bombe. En 2012, dans les colonnes du Daily Mail, Joss Stone explique qu'elle a dilapidé sa fortune pour « retrouver son âme ». Entre les lignes : un départ précipité de son ancien label, EMI, qui lui coûtera 14 millions d'euros. Mais dans l'interview, Joss explique qu'elle est heureuse, qu'elle a retrouvé sa liberté artistique et qu'elle roule en Kangoo.
Joss Stone - « Free Me »
Espagne : Anna Torroja
Dans les années 80, Anna Torroja brillait sous les boules à facettes. Superstar au chant avec le groupe Mecano, elle réussit ensuite une carrière solo à faire palir les enfants de la lune. Mais comme souvent après un succès fulgurant, Anna est prise d'une phobie admnistrative, puis, dans l'étau du fisc. Pas vraiment fan du groupe, le procureur général requiert 3 ans prison, à la hauteur des 1 million d'euros que la chanteuse a dissimulés. Torroja ne fera pas de prison mais paiera 486 000 euros pour ses actes.
Mecano - « Hijo De la Luna »
Italie : Pupo
Dans les soirées trash de l'Italie des années 80, un homme s'amuse toujours un peu plus que les autres. Cet homme, c'est Pupo, chanteur auréolé d'un succès sans précédent, qui aime la vie...et le jeu. Après avoir passé une décennie plutôt tranquille durant laquelle sa fortune lui permet d'éponger ses dettes, Pupo se rapproche de la faillite aussi vite que ses chansons se ringardisent. Aujourd'hui il va mieux, mais la légende raconte qu'en 2008, l'ancien idole de la Botte a rendu 100 000 euros à Gianni Morandi, une autre bête de scène. Une histoire de quinte flush probablement.
Pupo - « Su Di Noi »
France : Doc Gyneco
À la fin des années 90, le rap vit son âge d'or en France et tout le monde consulte chez le Doc. Son premier album, Première Consultation, passe sur toutes les radios et le rappeur gère tranquillement ses affaires. Les années s'égrènent, le flow est mauvais, la voix devient aussi fluette que les recettes et Doc Gyneco ne fait parler de lui que pour ses prises de positions improbables, comme ce soutien à la canditature de Nicolas Sarkozy en 2007. Pis, trois ans plus tard, Bruno Beausir s'inscrit à Pôle Emploi et déclare « avoir besoin d'argent, comme tout le monde ». Classez- le dans la variet'.
Doc Gyneco - « L'homme qui ne valait pas dix centimes »
Allemagne : Kim Frank
Quand il se promène aujourd’hui dans les rues de Berlin, un peu plus gros et barbu, les gens ne le reconnaissent plus. Tant mieux, paraît-il. Après le passage du fisc, Kim Frank, ancien chanteur du boys band allemand Echt, a failli couler. Un plongeon de 40 000 euros, sans compter l'amende soi-disant kolossal. Aujourd’hui, Kim a changé et remercie même l'administration fiscale qui lui permis d'oublier sa coupe au bol et de produire des groupes avouables d'Andreas Bourani à Mark Forster.
Jack Beauregard - « Not That Kind » (produit par Kim Frank)
Pologne : Michał Wisniewski
Ex-chanteur du groupe Ich Torje qui représentera la Pologne à l'Eurovision en 2003, Michał Wisniewski symbolisait clairement l'espoir du pays. Bon 20ème, le groupe du héros s'éparpille après le concours et Michał décide de s'asseoir à une table de poker. Le prix de la mauvaise idée ? 35 millions de zlotys soit 8 400 000 euros. All-in.
Ich Troje - « Zawsze Z Toba Chcialbym Byc »