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« Niemen forever » : hommage en trois chansons à l'idole polonaise

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Matthieu Amaré

Culture

Son look à la John Lennon, lunettes-cheveux long, était incontournable pour en faire un artiste de la beat-génération. La barbe inégale en a fait une rockstar. Le 17 janvier 2012 marque le huitième anniversaire de la mort de l’âme des rues de la Pologne : le chanteur-compositeur bien aimé, Niemen.

Czesław Juliusz Wydrzycki est né le 16 février 1939 dans le Nord-est de la Pologne, aujourd’hui en pleine Biélorussie. Son village natal, Stare Wiliszki, n’est pas très loin du fleuve Neman, également appelé Niemen, qui lui donnera son nom de scène. Le monde découvrira ses talents musicaux 23 ans plus tard, lors de sa première tournée nationale. Avec son tout premier enregistrement, Nim przyjdzie wiosnaAvant que le printemps ne vienne »), il remportera également le Festival international de la chanson de Sopot en aout 1979, considéré comme un tremplin pour les artistes polonais les plus brillants.

Les chansons de Niemen ont peu à peu envahi l’ambiance des ménages polonais, devenant ainsi des classiques du rock de l’époque. Et les grands parents d’alors détestèrent l’homme : le phénomène à la voix rauque et éraillée teintée d’un accent avant-gardiste représentait le parangon de la vulgarité musicale. Toutefois, grâce à ses qualités vocales uniques, Niemen est toujours considéré comme l’un des artistes les plus polyvalents de la scène musicale polonaise. Sa musique, le rock, a été inspirée par les Beatles mais aussi par le théâtre, les bandes-originales de films ainsi que par le jazz et les prémices des samples électroniques.

Après sa mort survenue des suites d’un concert en 2004, son nom a été donné à de nombreuses places en Pologne à Gdansk, Sopot, , Częstochowa ou Bielsko-Biała. Sa chanson intitulée, Sen o WarszawieLe rêve de Varsovie ») est désormais reconnue comme l’hymne officieux de la capitale. Depuis 2004, elle est entonnée au début de chaque match que joue le KPLegia.

Photo : courtoisie de la page Facebook officielle "niemenforever"

Translated from Niemen wciąż nie może się nadziwić jak „dziwny jest ten świat”