Participate Translate Blank profile picture
Image for ‘Meru’, l'alternative à 'Second life'

‘Meru’, l'alternative à 'Second life'

Published on

Translation by:

Default profile picture gilles pansu

Société

Pour l'instant, c'est le site 'Second Life' qui a l'exclusivité de l'univers virtuel, entre avatars et Linden dollars. Mais cela pourrait changer avec le projet secret 'Meru'.

Victime de son succès. « En raison du trop grand nombre de connexions,'Second Life' ne peut plus gérer tous les utilisateurs. En plus, il y a un manque de sécurité : on peut facilement écouter les conversations des autres et pénétrer dans des espaces autrement interdits. Mais grâce au projet sur lequel nous travaillons, ces problèmes ne seront bientôt que des mauvais souvenirs ! »

Ce projet mystère, c'est celui de Vladlen Koltun, un Ukrainien de 27 ans qui enseigne depuis 3 ans à la prestigieuse université de Stanford, en Californie. Un lieu mythique pour tous les fanas de nouvelle technologies : les fondateurs de ‘Google’ et de ‘YouTube’ ont ainsi usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de cette fac.

Baptisé 'Meru', un nom qui dans la philosophie bouddhiste, désigne l'épine dorsale du monde, l'initiative de Koltun entend créer un nouveau monde virtuel, une plate-forme plus sécurisée et plus stable que celle de 'Second Life'. Ses travaux, sponsorisés par la Fondation nationale des Sciences et la Fondation Alfred P.Sloan, ont commencé en janvier 2007. C'est une petite équipe multiculturelle de neuf personnes, composée d'Indiens, de Chinois et d'Américains, qui a été choisie pour mener à bien l'initiative. Koltun, qui dirige le projet, admet se sentir « parfois plus soviétique qu'ukrainien. Mais si je dois être ‘quelque chose’, ce serait Européen », conclut t-il.

C'est d'ailleurs probablement pour reconstituer le lien manquant de son identité que Koltun s’attaque à la construction d'un « espace alternatif » représenté, à ses yeux, par la réalité virtuelle. « Ce qui s’approche le plus du concept de réalité virtuelle, ce sont certains jeux dans lesquels on peut modifier le monde », glisse t-il.

Pour l'heure, le monde réel n'intéresse pas vraiment Koltun : « au début, Internet n'était pas le business qu’il est devenu. J'ai fait mes premiers pas dans le métier ici même, à Stanford, grâce au projet ‘Arpanet’ ». Un réseau informatique universitaire créé à l’époque des balbutiements du wold wide web. Et puis la ‘success story’ a commencé. Rendez-vous en 2008 avec la première version de 'Meru’.

Translated from Meru, l'alternativa a Second Life targata Europa