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L’Espéranto : l'espoir pour une langue commune au trafic ferroviaire

Published on

Lyon

Alors que le Comité des Régions (CdR) vient de publier un rapport sur la nécessité d’une langue commune au trafic ferroviaire transeuropéen, l’Association française des cheminots pour l’Espéranto (AFCE) propose une solution séculaire Par Abdelwahid Djaballah En réaction à notre article lien sur le projet du CdR d’uniformiser les échanges linguistiques ferroviaires transeuropéens, l’Association

française des cheminots pour l’Espéranto (AFCE) nous fait savoir qu’une langue est déjà sur les rails depuis cent ans : l’Espéranto.

De la même manière qu’on assimile Molière au Français, Shakespeare à l’Anglais ou encore Cervantès à l’Espagnol, le polonais Ludwik Lejzer Zamenhof (1) ou « Doktor Esperanto » (2), a donné son surnom à la langue qu’il a lui-même crée. A la différence près qu’il en est réellement le père fondateur.

Il serait bien difficile de définir avec exactitude les origines de l’Espéranto, tant le « Doktor » s’est inspiré de nombreuses langues, à commencer par le yiddish, le polonais et le russe, ses langues maternelles. L’Espéranto se compose de 28 phonèmes (5 voyelles et 23 consonnes) ainsi que de 22 lettres de l’alphabet latin et de deux diacritiques (3) formant 6 lettres fixes : ĉ, ĝ, ĥ, ĵ, ŝ et ŭ.

De même, on ne saurait pas déterminer le nombre exact d’espérantophones ; selon les associations, ils seraient environ un million, dont un millier pour qui l’Espéranto est la langue maternelle. Reste à savoir s’il peut rivaliser avec la langue universelle qui est l’Anglais ; d’autant plus que les autorités semblent vouloir mettre en application, dans les meilleurs délais, le principe de langue commune à l’ensemble du trafic ferroviaire européen.

(1) ou Louis Lazare Zamenhof, en français (2) « Docteur Espoir » (3) Signe accompagnant une lettre ou un graphème