Les Iraniens se révoltent contre la dictature
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Les Iraniens manifestent courageusement depuis cinq jours et n’en peuvent plus de la vie chère, la corruption et la dictature religieuse qui règne d’une main de fer depuis près de quatre décennies dans leur antique pays.
Ils appellent à un changement de régime et crient « mort à Khamenei », « à bas la dictature », « libérez les prisonniers politiques en Iran ».
Les soulèvements qui ont commencé dans la ville de Machhad jeudi 28 décembre s’étendent désormais dans une soixantaine de villes et des dizaines de milliers d’Iraniens, notamment les jeunes et les femmes, sont au premier plan de ces manifestations courageuses. Une douzaines de personnes sont déjà tombées sous les balles des gardiens de la révolution de la milice du Bassidj.
Le chef du pouvoir judiciaires, Sadegh Laridjani, a appelé à montrer de « la fermeté face aux semeurs de trouble».
Le régime cruel des mollahs a procédé à des arrestations aveugles et a déjà arrêté au moins 1 000 personnes dans les quatre premiers jours du soulèvement. Les autorités tentent en vain d'empêcher le soulèvement, qui vise les piliers du pouvoir islamiste, en arrêtant et en massacrant les manifestants.
Le mouvement de révolte benéficie d'un reseau organisé de résistance. L'Organisation des Moudjahidine du Peuple a appelé à une grève générale en Iran.
Pour empêcher les communications et la coordination des opposants, le régime a bloqué le reseau Telegram et Instagram et a ralenti le flux de l'Internet.
Les démocrates iraniens exhortent l'Union Européenne et les organes internationaux de droits de l'homme à ne pas rester inactifs face à la répression brutale en Iran et à s'opposer à la répression sanglante que prépare le régime. Elle doit aider les opposants à contrecarer les mesures liberticides du régime pour empêcher l'accès à Internet.