L'équipe de l'été : Paris
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Ça y est, après plusieurs années de sommeil, La Parisienne - l'équipe locale de cafébabel à Paris- reprend du service ! Et parce qu'il faut bien commencer par nous présenter un peu, on en a profité pour faire des apparitions dans nos endroits favoris à Paris.
Salomé. « Strasbourg-Saint-Denis : du monde, du bruit, de la vie en somme. Pour moi, probablement, l'un des lieux les plus évocateurs de Paris. »
Jérémie. « La coulée verte : insolite, aérien, verdure, bucolique, découverte, plaisir, atemporel, souterrain, sauvage, fraîcheur, voyage, et encore un peu de plaisir. ».
Lise. « Perchée là haut, je m'imagine ce qui se cache sous ces toits en zinc. J'aime l'idée que ce petit toit du monde coiffe plein d'univers différents qui échappent aux radars. Au delà du schéma métro-boulot-dodo qui colle à la peau de la capitale, il y a une énergie qui donne envie de sortir, de découvrir, de faire de nouvelles rencontres... de vivre en somme. »
Jean Marcel. « Pour moi, les fontaines Wallaces sont l'un des symboles de ma ville : hautes de près de 2m70, d'un vert profond --couleur du mobilier urbain parisien, elles fleurissent harmonieusement au sein du paysage, entre les arbres et les immeubles haussmanniens, présences rassurantes pour le flâneur depuis près de 150 ans. »
José. « Paris est une vitrine. La ville où tout est fait pour se montrer, où des fois il ne s'agit que de regarder et d'être regardé, ville à la fois belle et cruelle. Même les terrasses y contribuent. On dit souvent que c'est à cause des étroits trottoirs que l'on manque de place dans cette ville énorme de plus de deux millions d'âmes. Je n'y crois pas. Les Français, pour moi, avec mes yeux d'immigrant espagnol, ont un goût spécial pour la beauté et l'harmonie, un goût qui s'apprécie dans les petits details, ceux qui font d'une ville ou d'un pays un lieu spécial. À vous de montrer... à vous de cacher. »
Hélène. « Le métro, ses heures de pointe, ses moments de grâce, ses wagons chargés de travailleurs ou de fêtards fatigués au petit matin, ses fenêtres taguées, ses carreaux blancs, ses bouches Art nouveau, ses longs couloirs et ses raccourcis, son lapin rose aux bons conseils, son syndrôme. Un passage obligé pour la Parisienne ».
Laurence. « Une douce endormie. »
Antoine. « En arrivant à Paris pour la première fois, je fus joyeusement surpris de découvrir cette rue qui concentre pas moins de trois cinémas d'art et d'essais :'Le Champo', 'Le Reflet Médicis' et 'La Filmothèque du quartier latin'. On peut y voir (ou revoir) aussi bien des films récents que des reprises de classiques, des chefs d’œuvres ou des films plus confidentiels. Et sur le trottoir de droite, on peut discuter entre cinéphiles autour d'un verre au bar 'Le Reflet'. Pour moi, la rue Champollion représente, avec la Cinémathèque française bien entendu, le haut lieu de la cinéphilie parisienne. »