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Le nouveau site de Cafébabel : mon histoire à la Forrest Gump

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Cafébabel change et tient à ce que vous le sachiez. Alors, des membres du magazine vous racontent comment ils ont vécu les coulisses du nouveau « nous ». Aujourd'hui, c'est Johan - notre graphiste/webmaster - qui s'y colle. Sur un sujet balèze, puisqu'il s'agit du nouveau site de Cafébabel. 

« Ma maman disait toujours, la vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Je ne sais pas à quoi pensait la maman de Forrest ce jour-là mais elle aurait tout à fait pu avoir en tête le développement du nouveau site de Cafébabel ! En effet, je ne me serais jamais douté une seconde des surprises qui m’attendaient.

Depuis plusieurs mois maintenant, je travaille avec une équipe de développeurs sur la construction de l’élément central sur lequel repose Cafébabel depuis 17 ans : son site Internet. L’ancienne version datait de 2013, autant dire qu’elle appartenait déjà au club du 3ème âge. Pire, elle était devenue complètement impossible à maintenir et à actualiser. Le code était d’une telle complexité que même les développeurs les plus affutés s’étaient cassés les dents. L’écueil ? Le Python ou le nom donné au langage de programmation qu’on utilisait jusque là. Heureusement, rien à voir avec le fourchelang parlé par Harry Potter et Voldemort, le python est un langage très « light » mais assez peu répandu.

D’abord designer graphique, ce nouveau projet a été pour moi l’opportunité rêvée d’ajouter une nouvelle corde à mon arc : l’intégration ou développement front-end. Si c’est du chinois pour certains, je vous dois quelques explications. Un site web c’est un peu comme un iceberg, il y a la partie visible pour les utilisateurs qu’on appelle le front-end. La partie immergée est ce qu’on appelle le back-end.

On va donc construire le nouveau site from scratch, comme on dit (pour dire « à partir de rien », ndlr). Première surprise : les développeurs insistent pour utiliser à nouveau le python !

— Mais je croyais que c’était une des raisons pour laquelle la version précédente était impossible à gérer ?

— Mais non le problème en fait c’était le framework, avant on utilisait Django, maintenant on va utiliser Jinja.

— Bon.

Partant de là, je commence mon travail pour tomber une nouvelle fois sur une claque linguistique. jQuery, le langage utilisé pour créer les interactions utilisateur dont je pensais avoir les bases s’avère être le simple raccourci d’un langage plus général : le Javascript. Un peu comme si j’avais parlé en argot toute ma vie et que j’apprenais l’existence du français littéraire. Bref il n’est jamais trop tard pour apprendre. Le projet progresse doucement et prend de l’assurance.

Dernière découverte, fini le travail individuel. Lorsque j’écris ne serait-ce qu’une petite ligne de code, je le partage avec mes acolytes pour une « review ». Le développement est ainsi consolidé au fur et à mesure. Je pèse mes mots quand je dis consolidé, les développeurs sont si pointilleux qu’une tabulation ou un espace en trop doit être corrigé. C’est ce qu’on appelle la rigueur non ?

Mais n’est-ce pas là particulièrement ce dont le nouveau Cafébabel a besoin ? Orienter la ligne éditoriale vers plus de qualité, proposer des contenus mieux architecturés, plus homogènes, mieux travaillés, ce sont les objectifs qu’on s’est donné depuis déjà près d’un an et qu’on souhaite bien concrétiser en 2018.

Bref après avoir parlé le html, le jQuery, le Javascript, le Python, et même le fourchelang avec Mme Gump, le nouveau site verra enfin très bientôt le jour. Après tout, Cafébabel n’est-il pas un magazine multilingue ?

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Cafébabel change. Tenez-vous prêt.e.