Le consommateur digital au droit et à l’oeil!
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() s’est centré sur la gestion des droits numériques. Présentant les zones d’opportunité et les zones de risque qui bordent la bonne mesure du digital rights management, ses recherches portent sur des solutions de marketing qui satisfassent tant le marché que les consommateurs. (, site agrégateur d’infos) a retracé l’évolution de Google, avec la part grandissante des ads.
Dans une étude de 2011, sur un terme précis («Casinos»), les liens sont 53% Sponsored, 16% News, 13% Offering, 11% Organic (terme en question). La perception par l’utilisateur est dans ce cas insuffisante, or celui-ci doit reconnaître ce qui est du contenu et ce qui ne l’est pas. (Association of German Magazine Publishers) a utilisé une image. Un enfant demande à son père : «C’est quoi les journalistes ?» Des gens qui produisent des informations. « Pourquoi est-ce qu’ils ne les agrègent pas depuis d’autres sites ?» Au-delà du symbole il y a la réalité. On gagne de l’argent par la presse web, mais moins que par la presse imprimée. Pour un business model viable il faudrait deux prérequis : respect du copyright (l’éditeur doit pouvoir décider si son produit est commercialisé ou non) et traitement satisfaisant des données (une réglementation harmonisée de leur protection). () a évoqué la télévision, à l’heure où Google lance sa web TV en France. La réussite du projet est incertaine, mais les enjeux sont énormes. Cela étant les conditions du marché sont différentes pour le web et pour la télé. Enfin () a rappelé que dans la bulle bruxelloise, on parle beaucoup de la protection du copyright, moins de celle des consommateurs. Le BEUC a donc lancé la campagne afin que les droits des consommateurs soient aussi pris en compte.
Par Aris Kokkinos A l’initiative d’Icomp et d’EMMA, le Brussels Press Club organisait mardi 9 octobre une table ronde sur le consommateur à l’ère digitale, et le rôle du législateur européen. La rencontre regroupait cinq experts du sujet.Olivier BraetVUBMarc Pinter-KrainerOne News PageChristoph FiedlerHarald TrettenbreinDG ConnectKostas RossoglouBEUCDigital Rights
Droit du marché et loi de la pesanteur
Le public comptait des représentants de Google mais aussi de PME, notamment des sociétés de cartographie sur le web, petits poucets devant le géant de Mountain View. Les questions sur le droit de ce marché sont restées sans réponse. L’Union européenne doit faire preuve de prudence en la matière. On s’en souvient, la Commission avait imposé des amendes record de 497 millions d’euros (en 2004) et de 899 millions (en 2008) à Microsoft pour abus de monopole. On peut supposer que certaines parties tierces préfèrent éviter pareilles lourdeurs. D’où l’avis d’Harald Trettenbrein, selon qui la Commission préfère le droit de la concurrence à la réglementation. Etant entendu que si la Commission échouait à résoudre ce genre de questions, il y aurait encore plus de problèmes.