Le complexe du cochon d(')Inde
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D'après une très sérieuse étude scientifique réalisée en 2005, les hommes ne préféreraient pas seulement les blondes mais aussi les atrophiées du bulbe.
Nom de code : cochon d'inde. Oeil porcin, choucroute peroxydée, la créature s'appelle Jessica ou Sabrina, un nom qui s'achève par -a. L'allure est dévêtue, la bouche scintille, un chewing gum perdu au fond de la glotte. QI négatif, griffes colorées, délicatement surnommée 'dinde' ou 'biiiaatch' ou 'salope'. Dire qu'il a fallu faire des études, apprendre l'indépendance, savoir dire 'non' aux garçons pour aujourd'hui se retrouver en compétition avec ces soubrettes urbaines. Pourquoi ce sont elles, tudieu, qui hantent systématiquement les nuits de la gent masculine ?
Placardée sur les abribus, la moue en O ou déambulant perchées sur des talons vertigineux assortis à un uniforme panthère, Miss Prostipute semble avoir tous les atouts de son côté : toujours prête, toujours disponible. Pourquoi essayer d'être drôle alors que se grimer en mérou vous fait gagner les coeurs -et à défaut les corps- ? Pourquoi essayer d'être intelligente alors qu'un décolleté huilé vous fait gagner du temps ? La mauvaise herbe pousse drue sous les stroboscopes, à la boulangerie, voire dans les maisons de retraite -cf : mamie truelle-. La femme idéale n'est donc plus la ménagère aux fourneaux mais l'actrice porno. Faut-il souscrire un abonnement UV, oublier la littérature, apprendre à glousser en rejetant sa crinière en arrière ? Oui, trois fois oui, amie lectrice.
Parce qu'en 2005, de très sérieux chercheurs à lunettes des universités de Bristol, Aberdeen, Glasgow et Edimbourg ont mesuré le QI d'un millier de garçons et filles âgés de 11 ans et observé, 14 ans plus tard, si ces innocents enfants ont réussi à trouver un partenaire. Les résultats sont éloquents. Pour les femmes, la chance de vivre une relation stable « diminue de 40% à chaque fois qu'elles grimpent de 16 points sur l'échelle du QI ».
Mais là où l’étude devient cynique, c’est quand elle précise qu’un « homme jouissant des mêmes facultés intellectuelles a 35 % de chance de plus de convoler ». C'est donc scientifiquement prouvé, les hommes préfèrent les connes. Ou celles qui font semblant. Il n'y a plus qu'à s'entraîner.