Le Babélien du mois
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Elodie RedL’implication du journaliste Jaume Barber auprès de CaféBabel va crescendo depuis l’automne dernier. Jaume a écrit sur l’identité, le pouvoir, la technologie et les droits de l’Homme, une contribution qui lui vaut de recevoir le titre de Babélien du mois. Nous avons discuté avec lui de voyages, des rêves qu’il lui reste à accomplir, de politique et d’Europe. Beaucoup de l’Europe.
cafébabel : Peux-tu te décrire en trois mots ?
Jaume Barber : Trois mots ? Seulement trois. Je vais essayer. Direct, sincère, sarcastique.
cafébabel : Que fais-tu dans la vie ?
Jaume Barber : Je suis journaliste comme tu le sais. J’essaie de gagner ma vie, mais vu la situation actuelle c’est comme si j’essayais de jongler avec mes pieds. Quand j’ai du temps libre j’apprends le web design, je donne des cours particuliers d’anglais et je suis aussi conseiller politique pour le plaisir.
cafébabel : Quel est ton pat préféré ?
Jaume Barber : On cite toujours la pizza ou les pâtes, mais pour moi c’est la fideuà (un plat traditionnel de la région de Valence à base de vermicelles cuits dans un bouillon de poisson avec des calamars et des seiches, ndt.)
cafébabel : Quelle est la nationalité européenne que tu préfères ?
Jaume Barber : Aujourd’hui plus que jamais c’est les Catalans. Pour moi, on ne peut rien résoudre en disant non, surtout dans une démocratie. C’est un défi pour l’Europe que d’affronter ce genre de problèmes, mais quiconque connaît l’histoire du continent et sa façon de fonctionner sait qu’il finit toujours par s’adapter à l’évolution de sa propre réalité politique. Les deux guerres mondiales nous l'ont bien montré, non ?
cafébabel : Quand as-tu écrit pour la première fois pour cafébabel ?
Jaume Barber : Si je ne me trompe pas c’était l’année dernière en octobre.
cafébabel : Quel est le rêve le plus fou que tu aies eu ?
Jaume Barber: Je dois être complètement fou parce que je l’ai toujours ! C’est celui d’avoir un jour ma propre entreprise, faire partie de ce qu’on décrit vaguement comme l’entreprenariat. Appelez un médecin !
CaféBabel : En un mot, c’est quoi pour toi cafébabel ?
Jaume Barber : C'est l’Europe, ou du moins l’une de ses meilleures vitrines !
cafébabel : Quelle est ta rubrique, ton article ou ton auteur préféré sur cafébabel.
Jaume Barber : Par passion et de par ma vocation, ma rubrique préférée c’est la rubrique Politique. J’adore la politique internationale et cafébabel a plusieurs articles très intéressants qui, grâce à ses différentes versions et à son multiculturalisme, sont souvent écrits par des gens proches des situations qu’ils décrivent. Très souvent, je lis ceux qui traitent de la situation dans les Balkans. C’est une région très intéressante qui revient aux avant-postes à mesure qu’elle intègre l’Union européenne. En ce qui concerne l’auteur, je vais plutôt nommer l'éditeur Alex Martinez, un très bon collègue. C’est lui qui m’a embarqué dans l’aventure et j’ai collaboré avec lui avec beaucoup de plaisir.
cafébabel : Quelle est la chose la plus stupide que tu aies fait dans ta vie ?
Jaume Barber : J’espère que rien n’est irréversible. Quoi qu’il en soit, on a tous fait des bêtises à un moment donné. C’est ça qui nous fait grandir, un peu comme la dernière cuillère de soupe.
cafébabel : Le meilleur endroit où tu es parti en Europe ? Pourquoi est-ce le meilleur ?
Jaume Barber : Chaque fois que je vais dans une ville, j’ai envie de m’y installer quelques temps. J’adore Bruxelles pour ses gaufres et ses bières, Rome … faut-il vraiment que je dise pourquoi ?, Londres, ma dernière grande découverte et Vienne pour cette splendeur venue d’un autre temps. Mais je ne vais m'installer dans aucune, elles ne vont pas changer de place et le monde est fait pour être parcouru !
cafébabel : Y a-t-il une ville que tu aimerais visiter ?
Jaume Barber : Une ville seule non, mais je ferais bien un tour en Grèce ou dans les Balkans. C’est une région extrêmement intéressante.
cafébabel : Qu’est ce que l’Europe pour toi ?
Jaume Barber: L’Europe c'est une mosaïque de réalités complexes en perpétuelle évolution, c’est le Vieux Continent qui fascine encore et toujours, et que nous appelons « maison », surtout quand ce sentiment profond de civilisation millénaire nous envahit.
Consulter : le profil babélien et les contributions de Jaume
Translated from Nuestro babeliano del mes