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La campagne de pub du Parlement menacée par la censure

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Politique

Des affiches qui appellent à voter aux prochaines élections européennes, dérangent Berlusconi. L’autocensure se met en marche.

 L’affiche de la discorde ? Peut être que cette empreinte digitale ne plaît pas à Berlusconi.

« Je remercie Berlusconi parce qu’avec sa critique, il a fait parler de notre campagne publicitaire », a déclaré non sans ironie, Alejo-Vidal Quadras, le vice-président du Parlement européen, le 17 mars lors de la présentation de cette dernière.

L’Europe, forteresse ou jardin public ?
Quelle étiquette voulez-vous ?

Pour l’instant, on dirait que l’autocensure fonctionne parfaitement au sein du Parlement. Sur le site dédié aux élections européennes, les deux premières affiches de la campagne (sur la sécurité) ne sont plus visibles, sauf sur la version italienne.

Jusqu’à quel point doit-on maîtriser les marchés financiers ?

C’est une polémique qui réduit à néant le travail et l’excellente initiative de l’entreprise allemande à l’origine de cette campagne.

Investir ?

Cette campagne est l’une des plus osée et politiquement incorrecte que le Parlement aurait pu faire. Pourquoi ? Pour une très simple raison : elle utilise des symboles sur lesquels les partis et pays européens ont pris position. Dans un certain sens, elle invite à l’identification idéologique : conservateurs, libéraux, verts, socialistes, communistes, extrême-droite, nationalistes…

Que voulez-vous manger ?

Si on la compare à l’ennuyeuse vie politique européenne à laquelle députés et commissaires nous ont habitué, cette campagne est un parc d’attractions.

Translated from Peligra la campaña del parlamento ante la censura