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Journée internationale des migrants : Salut la crise

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Translation by:

Matthieu Amaré

Société

« La maison se tient là…où se trouve le cœur. » Certes, mais il n’empêche : les citations les plus kitsch de votre enfance deviennent une réalité de plus en plus vraie pour les migrants en Europe à la recherche de nouveaux horizons. Découvrez la liste des finalistes du projet Second Home, un concours photo organisé par notre équipe de Berlin à l’occasion de la Journée internationale des Migrants.

Au cours des der­nières an­nées, beau­coup d’Eu­ro­péens – jeunes pour la plu­part – ont été for­cés (merci la crise) à en­vi­sa­ger de nou­velles des­ti­na­tions et à s’adap­ter à un nou­vel en­droit, quelque part sur le Vieux Conti­nent. Bien que di­plô­més et po­ly­glottes, ces no­mades d’un nou­veau genre ont pris en pleine tronche les vi­cis­si­tudes de ce qu’on ap­pelle un choc cultu­rel. Ca­fé­ba­bel Ber­lin a dé­cidé - à tra­vers son pro­jet in­ti­tulé Se­cond Home - de mettre en avant et en pho­tos  les mul­tiples as­pects de ce nou­veau phé­no­mène.

Dans le sas de l'éxis­tence 

I am my home 

Elena Tro­partz est Al­le­mande. Elle a grandi en Grèce, étu­dié en Al­le­magne et en Écosse, tra­vaillé en Afrique du Sud et se pré­pare dé­sor­mais à s’ins­tal­ler en Bel­gique. « Gran­dir ici, étu­dier là, tra­vailler autre part puis par­tir ailleurs ! Où est ton chez-moi ? Par­tout… car je suis mon chez-moi ! Je garde mes sou­ve­nirs avec moi, qu’ils concernent mes nou­velles ex­pé­riences ou les nou­velles pho­tos qui gar­nissent mes murs ! Quand je ferme ma fe­nêtre, je peux ad­mi­rer mon monde, si unique ! »

Slee­py Life

Ces quatre aper­çus - consi­dé­rés comme fai­sant par­tie d'une seule vue - ré­sument une jour­née dans la vie d'une jeune femme es­pa­gnole vi­vant dans une ban­lieue pai­sible à la pé­ri­phé­rie d’une ville fran­çaise. L'ab­sence de per­sonnes sur les pho­tos fait écho à la na­ture du lieu. Soit un en­droit où per­sonne ne se pro­mène mais où tout le monde se dé­place en voi­ture. Une ville où un étran­ger a beau­coup de mal à ren­con­trer quel­qu'un. (Pho­to­graphe : Luisa Lu­cuix Ver­net)

Ti­cket to The Fu­ture

Une Por­tu­gaise dans un train à Londres. 

Home Is Where The Heart Is 

Bou­ger dans un pays étran­ger ne si­gni­fie pas seule­ment trou­ver un job, un ap­part ou poser ses va­lises dans une autre ville. C’est aussi une ma­nière de se faire de nou­veaux amis et de se confron­ter à  une nou­velle culture pour enfin, se construire une deuxième mai­son. La mai­son est là où se trouve le cœur. 

Se­cond Home - Hello Cri­sis (pho­to­graphe lau­réat)

Consé­quem­ment à la hausse du chô­mage et à la mau­vaise si­tua­tion éco­no­mique des pays eu­ro­péens comme le Por­tu­gal, la Grèce, l'Ita­lie ou l'Es­pagne, beau­coup de jeunes ont dé­cidé de s'ins­tal­ler en Al­le­magne pour dé­ni­cher de nou­velles pers­pec­tives de vies. (Pho­to­graphe lau­réat : Jean-Paul Pas­tor Guz­man)

Translated from Wahlheimat und Wanderlust zum Internationalen Tag der Migranten