Je sais que ce ne sera pas facile, mais c'est toujours mieux que de rester dans cette ville.
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Thibault NoailhatMaja Davidovikj, 24 ans, vient de Negotino en Macédoine. Elle a eu son diplôme d'enseignement à l'université Goce Delčev avec des résultats remarquables. Élève telentueuse, elle parle le macédonien, l'anglais et le français et peut aussi comprendre l'espagnole.
Maja souhaitait smplement continuer ses études et obtenir une maîtrise dans l'enseignemnet mais elle ne pouvait pas se le permettre financièrement. Elle a donc pensé à chercher un travail. N'en trouvant pas chez elle, elle a décidé de postuler comme serveuse sur un bateau de croisière. Il lui reste tout de même un entretient à effectuer.
Nous l’avons interviewé pour connaître ses motivations.
Pourquoi avez-vous décidé de partir travailler sur un bateau de croisière ?
Il n’y a pas de travail et pas d’avenir ici, en Macédoine. Je ne peux même pas subvenir à mes propres besoins.
Où avez-vous eu vent de cette possibilité ?
Un de mes amis avait déjà travaillé sur un bateau de croisière.
Quel genre de travail allez-vous effectuer ?
D’après ce que l’agence m’a dit, je serai serveuse. Mais pour cela je dois réussir le second entretient. Mon mari s’est inscrit pour un poste similaire, alors j’espère qu’on sera tous les deux embauchés.
Vous avez fait vos études dans l’enseignement, pourquoi avez-vous choisi un travail qui n’est pas pertinent pour votre expérience professionnelle ?
Je ne l’ai pas vraiment choisi. Actuellement, c’est ma seule opportunité, je n’ai pas d’autres options.
N’avez-vous pas peur de rencontrer des problèmes lorsque vous monterez à bord ?
Je pense que si l’on travaille dur, il n’y a pas de problème donc si le client est satisfait de mes services, mon patron le sera aussi. Mais je sais que les débuts seront difficiles.
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Translated from I Know it Will Be Hard but Still Much Better Than Staying in This City