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Iran /opposition : La Résistance soutenue par-delà les frontières et les confessions religieuses

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La Lettre Persane

Venus des cinq continents, des hommes et des femmes, accompagnés d'une multitude de hautes personnalités internationales se sont rassemblés à Paris pour soutenir la Résistance iranienne et appeler à un Iran libre et démocratique. 

Les orateurs ont évoqués les perspectives de changement dans le pays un an après l’accord sur le nucléaire. Le Conseil National de la Résistance Iranienne a dressé un sombre bilan depuis cet accord, mettant en lumière un pays qui s'est enfoncé dans la récession, coupé de ses voisins et durci en interne.

Dans la salle du Parc des expositions Le Bourget, la foule agite des pancartes#RajaviYes ou #FreeIran et des bannières en faveur d'un changement de régime en Iran, dénonçant les exécutions que pratiquent les mollahs et les autres violations des droits humains qui ensanglantent l'Iran. 

Sont présents des iraniens, des syriens en exil, des personnalités comme l'ancien ministre des affaires étrangères italien Giulio Terzi, l'ancien vice-président du Parlement européen Alejo Vidal-Quadras, l’ancien président de la commission européenne, José Barrosso, ou encore l'ancien représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Irak, Ad Melkert et l'ancien président du Parti démocratique américain, Howard Dean.

Parmi les personnalités françaises présentes, les deputés Dominique Lefebvre (Socialiste du Val d’Oise) et Michel Terrot (LR du Rhônes-Alpes), co-présidents du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), le sénateur-maire du Bourget Vincent Capo-Canellas, la Sénatrice Evelyne Yonnet, Gilbert Mitterrand, Président de la Fondation France-Liberté-Danielle Mitterrand, Alain Vivien, ancien ministre, Rama Yade, ancien secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme, François Colcombet, coprésident du Comité français pour un Iran démocratique, Mgr Jacques Gaillot et Pierre Bercis, président des Nouveaux droits de l’homme et Yves Bonnet, préfet honoraire. Mais aussi Ingrid Betancourt ancienne candidate à la présidence de la Colombie et ancien otage.

 Il y avait également des dignitaires religieux de tous bords comme le pasteur iranien Saeed Abedini, récemment libéré des prisons des mollahs et l'archevêque britannique John Pritchard.

"Liberté pour les minorités ethniques et religieuses comme les Kurdes, les Arabes, les Azéris, les Turkmènes, les Baloutches, les sunnites, les ismaéliens, les bahaïs, les chrétiens et les juifs de l'Iran" | 

Bita

Du côté des Amériques, une importe délégation de hautes personnalités américaines est venue s'exprimer sur la scène du Bourget.   John Baird, L’ancien chef de la diplomatie canadienne, a prononcé un discours devant un public debout et chaleureux. Pour lui, "le peuple iranien espère dans la liberté, la démocratie et les droits de l'homme. Le peuple d'Iran exècre tout ce que ce régime représente."

Enfin, une grande délégation de parlementaires et personnalités arabes est aussi montée sur scène. Le prince Turki bin Fayçal Al-Saoud, ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis et président du directoire du centre d’études islamiques a été vivement applaudi lors de sa longue allocution, souvent interrompue par des applaudissements notamment quand il a été question du soutien au peuple syrien et à la présidente de la résistance iranienne Maryam Radjavi.  

Dans son discours, il a affirmé des vérités oubliées sur l'histoire des régimes perses et donner son éclairage sur le régime des mollahs, devenu une entité dirigeante largement sectaire, même contre les Iraniens eux-mêmes.  "En dépit de cette politique étrangère isolationniste et interventionniste, la première victimes du khomeinisme est le peuple iranien lui-même - et non pas seulement les militants politiques opposés à l'idéologie autoritaire et totalitaire; mais aussi pour les minorités ethniques et religieuses comme les Kurdes, les Arabes, les Azéris, les Turkmènes, les Baloutches, les sunnites, les ismaéliens, les bahaïs, les chrétiens et les juifs de l'Iran », a déclaré Al Faiçal. Le prince a également affirmé que l'ensemble du monde musulman soutenait leur cause, d'esprit et de coeur.