Gordon Brown - David Cameron: les Britanniques trancheront le 6 mai
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euro topicsGordon Brown a annoncé la tenue d'élections législatives le 6 mai, ouvrant officiellement une campagne à suspense pour le renouvellement de la chambre des Communes. C'est la plus importante depuis l’avènement de Tony Blair en 1997 selon les éditorialistes européens, avec ses deux enjeux majeurs : l'énorme déficit public britannique et la crédibilité des partis traditionnels.
Expansión – Espagne : Les élections de la rigueur
Il sera avant tout question de la compensation du déficit budgétaire lors de la campagne électorale prochaine en Grande-Bretagne, estime le journal économique Expansión, qui espère que l'on poursuivra également cet objectif après les élections : « L'énorme déséquilibre du budget public déterminera la campagne électorale. Les trois principaux partis (conservateurs, Labour et libéraux) sont tous d'accord sur la nécessité d'assainir le budget public, même s'ils disposent de théories différentes sur la façon d'y parvenir. Reste juste à espérer, pour le bien de l'économie britannique, que l'agitation de la campagne électorale ne transformera pas ce message, ni ne culminera dans des promesses toujours plus grandes de la part des politiques. En tout cas, les électeurs britanniques devraient avoir la maturité de ne pas écouter ceux qui leur promettent un avenir rose dénué de mesures de rigueur. »
(Article publié le 07.04.2010)
Il Sole 24 Ore – Italie : Nick Clegg, arbitre entre Brown et Cameron ?
La campagne électorale britannique tourne principalement autour du déficit budgétaire du pays, estime le journal économique Il Sole 24 Ore : « En Grande-Bretagne, les promesses électorales restent des obligations que l'opposition rappellera pendant toute la législature. Et la voie tracée par la crise économique la plus grave depuis 1929 laisse peu de marge pour les écarts : Brown et le candidat à sa succession, le chef du parti conservateur David Cameron, se provoquent sur la corde raide. Ils s'affrontent au-dessus du gouffre d'un déficit budgétaire s'élevant à douze pour cent du produit intérieur brut. … Le chef des libéraux-démocrates, Nick Clegg, s'est immiscé dans la joute et ne cesse d'annoncer que lui aussi participe à la compétition pour Downing Street. Et pas seulement de manière virtuelle, il semble d'après les sondages qu'il soit celui qui peut faire pencher la balance. »
(Article publié le 07.04.2010)
The Irish Times – Irlande : Un test pour la classe politique
Les élections législatives britanniques constituent un test pour la crédibilité des partis traditionnels, écrit le quotidien The Irish Times : « Le candidat qui subira le test le plus éprouvant lors de ces élections, c'est la politique elle-même. La grande désillusion de l'opinion publique, suite au scandale des notes de frais, pourrait amener les électeurs à tourner le dos aux partis traditionnels pour se tourner vers des extrémistes comme [les eurosceptiques de] l'UKIP ou [le parti d'extrême droite] BNP, ou bien à s'abstenir massivement, ce qui est tout aussi probable. La participation électorale déterminera l'allure de la majorité mais aussi l'autorité dont tout gouvernement qui apparaîtra pourra disposer. A une époque où leadership et décisions rigoureuses sont de mise, la politique elle-même aura fortement besoin d'un vote de confiance. »
(Article publié le 07.04.2010)
Die Presse – Autriche : David Cameron part favori
Le chef des tories David Cameron se présente comme l'héritier des ex-Premiers ministres Tony Blair et Margaret Thatcher, ce qui devrait suffire pour le mener à la victoire, écrit le quotidien Die Presse : « La Grande-Bretagne est à la veille d'élections passionnantes entre la « continuité » et le « retour au scepticisme envers l'Etat et l'Europe », entre une social-démocratie dépourvue d'idéologie et un libéralisme au visage social et écologique. Il s'agit de se retrouver dans l'héritage de Tony Blair et de Maggie Thatcher, avancé par Cameron. C'est l'occasion d'un changement gouvernemental après 13 ans. C'est pourquoi Cameron a les meilleures chances. Mais la voie vers le 10 Downing Street n'est pas encore libre. Et les tories ne pourront vraisemblablement gouverner qu'avec l'aide des libéraux-démocrates, incroyablement forts dans les sondages. Si les choses devaient aller aussi loin, alors les libéraux de Nick Clegg [le président du parti libéral-démocrate] pourraient exiger un prix élevé : l'introduction de la proportionnelle. »
(Article publié le 07.04.2010)
Photos: ©oedipusphinx/flickr; ©acidrabbi/flickr
Translated from Wahlkampf: Drahtseilakt auf der britischen Insel