[fre] The smell of us
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Stéphanie AlvarezThe smell of us ou ce film inutile dans lequel Larry Clark ne raconte rien
Dans The Smell of Us, une bande de jeunes skaters français foncent tête baissée dans une vie absurde de sexe, de drogues et de violence et commencent à se prostituer pour gagner de l’argent. Un récit angoissant sur l’autodestruction qui ne raconte rien.
Après avoir vu le film, les premiers adjectifs qui me sont venus à l’esprit étaient : vide, répétitif, inutile. Des scènes de sexe explicite gratuites, crues et désagréables. Ce film est dépourvu d’histoire. Il faut se pencher sur la trajectoire des films antérieurs du réalisateur pour en percevoir le contexte, mais même ainsi on ne comprend toujours pas où il a voulu en venir. La musique est très bien, certains plans aussi, le mélange des formats est intéressant, mais cela s’arrête là.
Je suis sûre que plusieurs personnes voudront défendre ce film, j’ai lu des critiques très enthousiastes, et il est vrai que Larry Clark s’est toujours démarqué par la dureté de ses images et sa volonté de montrer l’âpreté des réalités de la vie. Mais personnellement, je n’arrive pas à comprendre quel sens il a voulu donner à son film. J’ai entendu dire qu’il s’agissait d’un Kids à la française, le premier film du réalisateur sorti en 1995, objet de controverses, qui racontait le quotidien d’un groupe d’adolescents newyorkais. Cependant, pour autant que je sache, dans Kids, Larry Clark se rapprochait d’une problématique réelle et déroulait une histoire avec du contenu, élément qui fait défaut à sa dernière création projetée lors du 11ème festival du cinéma européen de Séville.
Translated from The smell of us