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[fre] OneEurope: Une plateforme pour la generation erasmus

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Annick Eiselé

La jeune Hanna Star­chyk, une Bié­la­russe ré­si­dant en Al­le­magne, fait par­tie des 100 ac­ti­vistes pas­sion­nés qui, à tra­vers l'Eu­rope et le monde, croient fer­me­ment à l'idée eu­ro­péenne. Après avoir découvert l'op­por­tu­nité de faire un stage dans la ges­tion des ré­seaux so­ciaux sur Fa­ce­book même, elle a pos­tulé afin de re­joindre l'équipe de OneEu­rope.

In­ter­view par : Ana Ali­be­gova

La jeune Hanna Star­chyk, une Bié­la­russe ré­si­dant en Al­le­magne, fait par­tie des 100 ac­ti­vistes pas­sion­nés qui, à tra­vers l'Eu­rope et le monde, croient fer­me­ment à l'idée eu­ro­péenne. Après avoir découvert l'op­por­tu­nité de faire un stage dans la ges­tion des ré­seaux so­ciaux sur Fa­ce­book même, elle a pos­tulé afin de re­joindre l'équipe de OneEu­rope. À tra­vers la pla­te­forme OneEu­rope, les jeunes ne traitent pas seule­ment des évé­ne­ments ac­tuels se dé­rou­lant en Eu­rope ; ils abordent éga­le­ment des pro­blèmes sé­rieux comme la crise de l'iden­tité eu­ro­péenne, le chô­mage chez les jeunes, les conflits et la qua­lité de l'édu­ca­tion. Ce qui dif­fé­ren­cie OneEu­rope des autres pla­te­formes pro-Eu­ro­péennes, c'est pré­ci­se­ment le cou­rage d'évo­quer tous les pro­blèmes, de don­ner les moyens aux jeunes de par­ta­ger leurs idées et de de­ve­nir des am­bas­sa­deurs, des bé­né­voles ac­tifs, des au­teurs oc­ca­sion­nels ou des lec­teurs ré­gu­liers. Dans les lignes qui suivent, Hanna nous ra­conte l'his­toire de cette organisation militante.

M!: D'où est venue l'idée de OneEu­rope ? Quel est votre champ d'ac­ti­vi­tés ?

Hanna: OneEu­rope s'est dé­ve­loppé à par­tir d'un groupe Fa­ce­book dans le­quel des jeunes Eu­ro­péen dis­cu­taient de dif­fé­rents pro­blèmes eu­ro­péens. En 2011, Ivan Bo­tou­cha­rov et Che­rian Grund­mann, par­ti­cu­liè­re­ment ins­pi­rés par l'idée de sou­le­ver le débat sur l'Eu­rope, ont re­mar­qué qu'il y avait un po­ten­tiel et un in­té­rêt énorme dans ce do­maine. Ils ont dé­cidé de créer un site in­ter­net, car le groupe Fa­ce­book n'était pas suf­fi­sant pour contenir l'en­tou­siasme, les idées et le nombre de membres. L'idée a été sou­te­nue par d'autres eu­ro­péens pas­sion­nés qui ont fourni l'aide tech­nique pour créer le site. Il y avait éga­le­ment un nombre im­por­tant de per­sonnes dé­si­reuses de contri­buer au pro­jet en tant que ré­dac­teurs et édi­teurs.

Nous don­nons aux Eu­ro­péens une pla­te­forme pour par­ler des su­jets qui leur tiennent à cœur. Et ils ne parlent pas seule­ment pour eux-même, mais pour leur gé­né­ra­tion. Ils savent qu'à tra­vers OneEu­rope, ils se­ront en­ten­dus. La pré­sence ac­tive de OneEu­rope et sa stra­té­gie sur les ré­seaux so­ciaux est l'un des fac­teurs clé de sa po­pu­la­rité : notre but est de four­nir à notre au­dience l'in­for­ma­tion et les mises à jour de notre site à tra­vers le ré­seau so­cial de leur choix. Nous sommes ravis de d'annoncer que grâce au tra­vail acharné de nos So­cial Media Ma­na­gers, la po­pu­la­rité de OneEu­rope croît ra­pi­de­ment non seule­ment sur des ré­seaux so­ciaux ma­jeurs comme Fa­ce­book, Google+ et Twit­ter, mais éga­le­ment sur des ré­seaux dé­diés à des au­diences plus spé­ci­fiques comme Pin­te­rest, Lin­ke­dIn, Stum­bleU­pon and VK.

En plus des ar­ticles, des vi­déos et des images pro­duits par l'équipe de OneEu­rope, nous par­ta­geons éga­le­ment des in­for­ma­tions en provenance de nos or­ga­ni­sa­tions par­te­naires au su­jets d'évé­ne­ments, d'ini­tia­tives, de cam­pagnes et de pro­jets eu­ro­péens. OneEu­rope dispose d'am­bas­sa­deurs dans plu­sieurs pays eu­ro­péens, dont le rôle est de re­pré­sen­ter le pro­jet et d'éta­blir des connec­tions avec les ac­ti­vistes lo­caux et les in­ia­tives eu­ro­péennes.

M!: En tant qu'organisation militante, comment organisez-vous votre travail ? Est-ce difficile que coordonner vos activistes ?

Hanna: Et bien, en ce qui concerne l'or­ga­ni­sa­tion du pro­ce­sus du tra­vail, OneEu­rope pour­rait ser­vir de mo­dèle à l'Union Eu­ro­péenne. Bien que os ac­ti­vistes sont ré­par­tis dans toute l'Eu­rope, notre ré­seau de com­mu­ni­ca­tion avancé nous per­met de gar­der le contact 24 heures sur 24. Tous les vo­lon­taires savent qu'en cas de ques­tions ou de pro­blèmes tech­niques ou or­ga­ni­sa­tio­nels, ils peuvent contac­ter les autres ac­ti­vistes de mul­tiples ma­nières. Nous uti­li­sons Goo­gle­Talk, Skype, les chats de groupe de Fa­ce­book, les groupes thé­ma­tiques de Fa­ce­book, un ou­tils de col­la­bo­ra­tion en ligne nom­mée Podio, et bien sûr les e-mails et les news­let­ters. Dans notre cas, la di­ver­sité géo­gra­phique est plu­s un avan­tage qu'un in­con­vé­nient : grâce à la dif­fé­rence des fu­seaux ho­raires, il y a tou­jours quel­qu'un en ligne prêt à aider. De plus, Ivan et Che­rian gardent tou­jours un œil sur ce qu'il se passe sur le site et sur les ré­seaux so­ciaux, et aident les contri­bu­teurs avec une meilleure so­lu­tion ou un contenu tech­nique si ne­ces­saire. Ils pos­sèdent une grande ex­pé­rience dans ce do­maine.

En même temps, l'in­té­rêt com­mun dans le dé­ve­lop­pe­ment de OneEu­rope et dans la mise en avant des ques­tions eu­ro­péennes mo­tivent nos ac­ti­vistes à ef­fec­tuer un tra­vail presque par­fait : ils ont sans cesse de nou­velles idées et font sou­vent bien plus que leur rôle de base au cours du pro­jet. L'ab­sence de li­mite créa­tive est aussi ce qui rend OneEu­rope unique : les gens ap­prennent les uns des autres et s'es­saient à des do­maines dans les­quels ils n'avaient osé s'aven­tu­rer au­pa­ra­vant. Nous sommes très re­con­nais­sants en­vers notre l'équipe ex­tra­or­di­naire que nous avons  – des per­sonnes qui ap­portent leurs connais­sances, leur ta­lent, leurs idées et leur temps à OneEu­rope. Tous les membres de OneEu­rope tra­vaillent ou font des étudent, et nombre d'entre eux se consacrent à d'autres pro­jets dans leurs pays et dans leurs uni­ver­si­tés. C'est pour­quoi nous sommes par­ti­cu­liè­re­ment fiers d'avoir une équipe qui tra­vaille si dure et qui est si adap­table.

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Translated from OneEurope: A Platform of the Erasmus Generation