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Fête de l'Iris: Quand la ville déborde

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Bruxelles

Un programme gargantuesque. Expos, concerts, visites guidées, ateliers pour enfants il y a avait de tout les 5, 6 et 7 mai derniers. 3 nuits et 2 jours durant, la région bruxelloise proposait de découvrir la ville, le patrimoine, la culture, la diversité de Bruxelles.

Pari réussi. Malgré un temps digne du mois de décembre (j’exagère) ce week-end a donné l’impression d’être le coup d’envoi de la « saison ». La vie culturelle, d’ordinaire active à Bruxelles, devient foisonnante avec les -théoriques- beaux jours. Avant le lancement des premiers apéros urbains, la ré-ouverture du parking 58, la reprise des soirées à la terrasse de l’Hippodrome, du retour des Belges jeunesses, des annuelles Soirées Bota, du festival Couleur Café, pour n’en citer qu’une poignée, il semblait que la ville voulait montrer tout ce dont elle était capable en un week-end.

Et il y en avait pour tous les goûts : les visites des communes de Saint-Gilles et de Molenbeek pour les bobos, shows sportifs au Parc royal pour les familles et food trucks pour tous les autres. Mais la véritable sensation de ce week-end était pour les oiseaux de nuits.

Un marathonien surentrainé n’aurait pas pu tout faire de ce week-end fleuri. Une cinquantaine de groupes et de DJ se sont succédés dans tous les spots bruxellois de la musique. Du mainstream à l’indé, du commercial à l’underground, la fête de l’Iris a montré que Bruxelles reste décidemment au premier plan de la scène électro européenne. On a pu retrouver Martin Solveig au Flash Tea Dance, the Pirouettes, Para One et Boston Bun, de chez Ed Banger au parc du cinquantenaire, Rick Shivers au Cafe Bonnefooi, Nusky & Vaati, sans oublier la soirée  ‘We’re beyond’ au Fuse et la ‘Kinked Fetish party’ inspirée des soirées ‘Pornceptual’ à Berlin.

Le samedi soir, une grande « electro night » en plein air était organisée sur la place des palais durant laquelle 6 DJ se sont succédés aux platines. Certains connaisseurs interrogés par cafebabel se sont dit déçus de la musique. Moins pointue que ce que l’on pouvait retrouver à la Machine ou à l’Epicerie moderne au même moment. Peu importe, le mérite de cette soirée a été de rassembler les milliers de personnes venues partager un moment de fête tous âges, tous sexes, toutes nationalités et tendances musicales confondues.

Un week-end sans répit donc, le prix à payer pour qui veut une vie culturelle bouillonnante.

Portrait de quelques nighters de la place des palais.