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« Faire de la politique ? Un rêve qui devient réalité ! »

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Politique

Dan Jorgensen est un jeune député de 32 ans. Membre du groupe socialiste au Parlement, il fait parti de la jeune génération d’élus à l’échelle européenne. Sur les bancs de l’hémicycle, à Strasbourg, ils sont seulement 4 % à ne pas avoir encore soufflé leurs 35 bougies.

Comment avez-vous découvert si tôt le monde politique ?

J’ai toujours été un passionné de politique. J’ai commencé à lire les journaux vers l’âge de 10 ans. Ensuite j’ai fais des études en Sciences politiques à l’université. Si je voulais faire la différence dans ce monde, plusieurs opportunités se présentaient à moi : soit travailler dans une Organisation non gouvernementale (ONG), soit faire de la politique. J'ai toujours eu envie de m’investir dans une activité à laquelle je crois, même si c'est pour le plaisir. Le faire à plein temps, c’est un rêve qui devient réalité. J'ai pu devenir politicien tôt dans ma vie car l'occasion s'est présentée assez vite et j’ai su saisir cette opportunité.

Quelles relations avez-vous avec vos collègues au Parlement européen ?

Mais rapports avec les autres parlementaires ou les autres politiciens, même les plus âgés, sont excellents. Les choses ont changé ces dernières années : le Parlement européen a acquis sa légitimité. Les habitants des États membres commencent à connaître son fonctionnement. Au Danemark, les hommes politiques nationaux apprécient notre impact et essaient de nouer des contacts et de créer des réseaux avec les membres du Parlement européen.

Votre âge est-il un obstacle au quotidien ?

Non, en tout cas, pas dans le monde politique. J'ai au contraire un bon réseau grâce, notamment, au mouvement des jeunes du parti auquel j'appartiens. Pour les médias, c'est différent : il me semble beaucoup plus difficile de se faire entendre lorsqu’on ne s'est pas encore fait un nom. C'est plus facile pour quelqu’un d'âge mûr qui a déjà été ministre dans son pays, par exemple. Je travaille sur ce sujet.

Votre approche est-elle différente de celle des vieux routiers de la politique ?

Je ne pense pas que notre éthique ou nos méthodes de travail soient différentes. Mais, moi et mes autres collègues plus jeunes, nous nous sentons plus affamés : nous avons une soif d’action, de mouvement, de changement insufflé par le besoin de nouveauté. Nous avons la chance d'être là, donc nous travaillons autant et aussi sérieusement que possible. Notre engagement est sans borne. Pour nous, c'est un style de vie, une vocation, peut-être même un art de vivre. La génération de nos pères joue le jeu politique depuis 20-30 ans. Ils travaillent tout aussi dur, mais pour eux, c’est la routine.

Qu’attendez-vous de la construction européenne dans l'avenir ?

Je souhaite qu'elle encourage la démocratie et qu’elle s'atèle aux thématiques qui touchent les citoyens européens au quotidien, comme l’environnement ou les conditions de travail. L’Union européenne doit régler ces problèmes qui dépassent les frontières nationales et devenir un outil pour les citoyens. Il faut aussi que l’UE soit plus active sur la scène internationale. Nous pouvons avoir autant, sinon plus, d’influence que les Etats-Unis. Voilà vers quoi nous devons tendre.

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