Facebook, twitter , linkedIn : de l'utilité des réseaux sociaux
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Marine VionnetPlus de 500 millions d'utilisateurs enregistrés sur Facebook, 50 millions de tweets par jour, 130 amis en moyenne sur les réseaux sociaux pour 55 minutes quotidiennes de consommation, 900 millions d'action, 37% des utilisateurs à travers leur téléphone portable... Tandis que certains n'y voient que des aspects critiquables, les autres ne cessent d'en tirer des bénéfices.
Parcours à travers les chemins fertiles des réseaux sociaux.
Les grands cabinets d’avocats et de conseil, ayant des employés partout dans le monde, se sont rendus compte du bénéfice qu'ils pouvaient tirer à créer un réseau social corporatif. Ils commencent à utiliser des systèmes de gestion des contacts qui permettent aux employés de partager leurs carnets d’adresses. Indexer ces contacts et les associer à des espaces ou des domaines particuliers permet de trouver la personne utile. Le docteur en droit et professeur de l’Université Complutense de Madrid, Rafa Rubio, spécialiste des lobbys, réseaux sociaux et communication, souligne les avantages de cette stratégie sur cafebabel.com : « Il est nécessaire de penser en réseau, de travailler en réseau, de comprendre que la vie de la marque est plus que jamais la somme des interactions entre ses employés, ses fournisseurs et ses clients. »
Nodules et retrouvailles
Ricardo Friede, Dolo.Italie: « J’ai réalisé une campagne de soutien pour l’association Il Portico afin d’aider leur théâtre et de créer un nouveau programme pour les personnes handicapées. Le réseau social m’a aidé à le faire connaitre, à chercher des donateurs… ». Résultat : 2000 euros et l’aide de professionnels. Un an plus tard, ils ont une pièce prête pour des représentations.
Bobby Peacock,Londres.Royaume-Uni: Il a pu retrouver son frère grâce à Facebook après 14 années de silence. « Le fait de ne pas savoir où se trouve quelqu'un que vous aimez ou même s’il est vivant est très stressant. Maintenant un nouveau chapitre s’ouvre pour moi et ma famille. »
Ce cas démontre que la théorie des six degrés de séparation (« Six Degrees of Separation ») développée par Stanley Milgram en 1967 est toujours d'actualité : il existe au maximum six intermédiaires entre deux différentes personnes. Les réseaux sociaux permettent ainsi de connecter toutes les personnes du monde. Entre nos amis, les amis de nos amis et ainsi de suite, nous pourrions créer un graphique des connexions qui existent juste dans notre ville. Et c’est ici qu’entre en jeu le grand débat sur la vie privée : le professeur Rubio assure que « le contrôle de la vie privée trouvera une solution lorsque l’utilisateur se familiarisera de plus en plus avec les outils des réseaux sociaux et sa culture. […] Les possibilités qu’ils nous offrent sont infinies, comme par exemple rendre à l’individu et à la société le rôle principal qu’ils étaient en train de perdre depuis des années. »
Jogging avec le Premier ministre
L’ex-Premier ministre danois et actuel secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a été le premier chef de gouvernement européen à utiliser les réseaux sociaux. Et il a su comment tirer profit de son profil. Il a organisé un jogging dans sa résidence secondaire au nord de Copenhague. Ainsi 100 de ses amis virtuels et lui ont couru ensemble pendant 7 kilomètres. L’un des membres du Parti Libéral Danois, Soeren Lauridsen, a affirmé que le Premier ministre Rasmussen était enchanté des possibilités que ce réseau lui a données d’être en contact avec les gens.
L’expert en marketing sur Internet Zubin Kutar enseigne aux entrepreneurs à ne plus craindre les médias sociaux. Ils doivent maintenant les voir comme un investissement. Et au sein de ceux-ci, le réseau social en est le grand acteur. Dans son article, il soutient la nécessité d'investir plus de temps et d'argent dans cet espace relationnel. Attention, l’attitude de l’entreprise doit être subtile. Il faut laisser les personnes s’en approcher afin qu'elles fassent elles-même la démarche d'aller vers ces espaces pour contempler leurs offres. Il semblerait que l’ex-Premier ministre danois ait bien appris la leçon. Le professeur Rafa Rubio assure que « les réseaux sociaux ne servent pas à obtenir des votes, mais il peuvent avoir une influence déterminante et être l’élément qui articule et mobilise la campagne. » Il définit les médias sociaux comme « un outil fondamental pour transmettre une information […], activer la mobilisation d’un nombre jusqu’ici impensable d’individus qui jouent un rôle dans la campagne électorale. »
Peut-être avons-nous retrouvé notre premier amour, aidé une nouvelle entreprise ou simplement colporté des commérages sur le profil d’un de nos contacts. L’idée est peut-être la même que pour les voitures, les jeux vidéos ou la science : les outils ne sont pas mauvais, seule peut l'être la façon dont ils sont utilisés.
Photos: Une : (cc) Yohann.aberkane; (cc) World Economic Forum/flickr; vidéo: Youtube
Translated from Movilizaciones, reencuentros y beneficios: La fertilidad de las redes sociales