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Et le pizzaiolo de Oakland me dit: “mais l’Italie existe toujours?”

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Translation by:

Adriano Farano

Eurogeneration

Oracle Arena, Oakland, California. Il est 19h29 du 6 Novembre. Et le match d’NBA entre les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers est en train de commencer.Je trouve, affamé, le courage de faire la queue pour acheter une… euh... ”pizza”.C'est mon tour, je commande et demande s’il est possible de payer avec un traveller’s cheque. La caissière, une nana de quatre-vingts ans, appelle le patron qui me demande si j’ai mon passeport à lui montrer. Il le prend et me dit- Italie? C’est encore un pays?- Oui, bien sur. Pourquoi?- Ben, avec l’Euro maintenant vous êtes comme un seul état, n’est ce pas?- En effet sur mon passeport vous verrez que sur la première ligne c'est écrit “Union Européenne”- Ah!, d’accord, alors vous êtes un peu comme les Etats Unis maintenant, non ?- Plus ou moins, ouais. Plus ou moins...Certes, l’intégration européenne est encore loin. Mais si même un pizzaiolo d’Oakland réalise que les Européens se rapprochent, ça veut dire que finalement il y a quelque chose qui bouge. C’est rassurant ! Deux plus tards, toutefois, je n'avais plus le moral parce que l’équipe que je supportais, les Warriors, ont perdu le quatrième match consécutif depuis le début du championnat. Ils sont vraiment l’équipe la plus triste de tout l’NBA. Ça doit être parce que Marco Belinelli, d’Italie, pardon, de l’Union Européenne, n’a pas joué ?

Tradotto da Alessandro Mancosu

Translated from Und in Oakland fragt man sich schon: „Gibt es Italien eigentlich noch?“