En Italie, la Dolce Vita des touristes à la campagne
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AnathemeSi la Jet Set italienne se rue sur les demeures blanches de soleil des Pouilles, les plus petits budgets pourront quand même profiter d’une Italie savoureuse en buvant du Chianti en Toscane… Tourisme à l’heure bucolique.
En Italie, on parle carrément de « retour aux origines ». Alberobello, Conversano, Noicattaro… Ces paradis perdus situés dans le Sud de l’Italie, dans les Pouilles notamment, ou d’autres cités enfouies dans la douce campagne de Toscane, sont de plus en plus prisés par les riches vacanciers. Ils y cherchent d’antiques demeures, de mystérieuses maisons de campagnes, très convoitées et éloignées de l’agitation des destinations plus touristiques, que ce soit Florence pour ses musées ou Rome pour le shopping.
« Trulliland » par exemple, cette Vallée d’Itrie ainsi renommée, est réputée pour le blanc éblouissant des maisons protohistoriques faites de chaux et pour ses toits coniques en pierres sèches. Ces constructions sont typiques de la région des Pouilles et désormais inscrites au patrimoine mondiale de l’Unesco. Dans l’antiquité, qui aurait pensé que ces villages deviendraient des destinations estivales pour riches vacanciers ? A l’époque, on espérait surtout échapper à l’impôt, en simulant le tas de pierres en cours d’édification. La ruse s’est transformée en style architectural : les « trullis » permettaient également de communiquer… grâce à des signaux de fumée. Aujourd’hui, des célébrités et des touristes haut-de-gamme du monde entier s’y évadent, parfois aussi fiscalement...
Vieilles fermes de Bari
Autre style, autre époque. Dans les fermes du 18e siècle, on accueille désormais des événements culturels. A Sanrà, près de Bari, petite capitale des Pouilles, la ferme rurale « des barons de Noya » qui est située entre Noicattaro et Mola, accueille désormais des événements privés, mariages et cérémonies, après avoir été un refuge en temps de peste et un lieu central pour les citoyens de la commune. C’est l’aristocratie italienne qu’on y voit maintenant : « La force de cette ferme, ce ne sont pas sa terre ou sa pierre, mais cette alchimie qui se crée entre les structures et le pays qui l’accueille : sur ce domaine, tous les locaux se sentent comme chez eux, il s’est agrandi et on s’attend à ce qu’il continue à faire partie de la vie, déclare le propriétaire Sante Radogna. Et le projet Sanrà est bien plus qu’une simple ferme classique restaurée et réhabilitée en salle de réception et en hôtel, c’est aussi un quai qui a l’intention d'accueillir et de lancer des initiatives culturelles et artistiques proposées par des jeunes, de s'ouvrir au monde et d'offrir l’idée d’un tourisme qui se fond dans la réalité et la culture locales. »
Du terroir de Toscane
Autour de Florence, on apprécie l’agrotourisme comme dans tout le pays d’ailleurs où fleurissent ici et là des projets de fermes rurales. Mais dans les coins perdus de Toscane, les visiteurs apprécient la vie typique : production de pâtes, produits laitiers et cures de vins. Il s’agit d’apprécier la nature et de faire tranquillement tourner l’économie locale. Pour le budget, l’offre est large, on peut dépenser beaucoup… ou peu. Dans cette calme Dolce Vita qui attire de nombreux jeunes Européens, il suffit d’un verre de vin accompagné de « tarallis » (des « biscuits » italiens), et un morceau de fromage local, pour être rassasié !
Translated from Vacanze italiche: La Dolce vita rurale