Dimitar Stoyanov, jeune et non-inscrit
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par Alice Préat Parmi les cadets du Parlement, il n’y a pas uniquement les anciens étudiants militants qui adhèrent à la cause verte ou socialiste. Nous y retrouvons également Dimitar Stoyanov, 27 ans, membre bulgare et non-inscrit. Lors de l’adhésion de la Roumanie et la Bulgarie, en 2007, une vague de nouveaux députés d’extrême droite arrive au Parlement. Dimitar Stoyanov est l’un d’eux.
Une vague de députés d’extrême droite est arrivée en 2007 sous l’œil bienveillant de Bruno Gollnisch qui les a accueilli les bras grands ouverts. Un demi-tour radical après le scepticisme initial exprimé par le Front national par rapport à l’adhésion de ces deux pays. Ce revirement est dû au nombre important de députés qui lui ont permis – enfin ! – de créer un groupe parlementaire européen : l’ITS (Identité, tradition, souveraineté). Il faut un nombre minimal de vingt députés venant de cinq pays différents pour pouvoir créer un groupe, ce qu’ils ont pu atteindre que lorsque six députés roumains et trois bulgares (dont Dimitar Stoyanov) sont arrivés au Parlement européen.
Ce fut de courte durée – environ dix mois – à cause d’une dispute entre Alessandra Mussolini (petite-fille du Duce) et les députés Roumains au sein du groupe IST. Aujourd’hui, tous ces députés restent non-inscrits, comme Dimitar Stoyanov. À 27 ans, beaucoup disent qu’il n’est à son poste que grâce à son beau-père, Volen Siderov, président du parti ATAKA, le parti d’extrême droite bulgare dont fait partie le jeune député.
Il est un de ces députés dont on ne parle que rarement à Bruxelles. En cause : il est d’extrême droite, il n’est inscrit dans aucun groupe et vient d’un des derniers nouveaux pays membres de l’Union. À moins d’être Marine Le Pen, peu d’eurodéputés d’extrême droite sont sous le feu des projecteurs...