Carte de la semaine : qui soutient la Grèce ?
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Josué AmadorDans le feuillton sur la crise grecque, les autres pays de l'Europe sont divisés : certains veulent faire plier Tsipras, d’autres proposent de faire un effort pour sauver le pays hellénique. Revue de casting.
Suite au « non » de la Grèce aux propositions de l'Eurogroupe pendant le référendum organisé (le dernier) dimanche 5 juillet, les pays de la zone euro essayent d'arriver à un accord, même si chacun le fait à sa façon. C'est en tout cas ce qu'expliquait la semaine dernière le journal espagnol El País :
Parmi les pays qui veulent forcer la Grèce à accepter les conditions des créanciers (en rouge sur la carte) on trouve l'Allemagne, bien entendu, accompagnée par la Hollande, l'Autriche et la Finlande - très critiques avec la gestion de Tsipras - et aussi d'autres pays avec une histoire relativement courte dans l'UE, comme les pays Baltes, la Slovaquie et la Slovénie.
Dans l'autre coin du ring, on trouve l'Italie et le Luxembourg qui sont ouverts au dialogue pour sauver la Grèce et éviter le Grexit (en bleu).
Et au milieu, une liste de pays qui dans d'autres circonstances se seraient opposés à passer un accord avec Tsipras, mais qui actuellement ont besoin d'éviter que la Grèce quitte l'euro (en jaune). D'après El Pais, il s'agit de l' Espagne, du Portugal, de l' Irlande, de la Belgique et de Chypre.
Pour sa part, le grand allié de l'Allemagne dans l'UE, la France, a présenté cette fois-ci une position franchement conciliante (en vert) et elle mise sur les négociations avec les autres partenaires de l'Union pour faciliter l'arrivée à un accord avec la Grèce.
Translated from Mapa de la semana: La balanza de los apoyos a Grecia