Carte de la semaine : l'Euro 2020 dans toutes les têtes ?
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Julien RochardUn goût amer pour les Français, un heureux dénouement pour les Portugais. L'Euro 2016 n'a laissé personne indifférent. La vie continue et, comme d'habitude, certains pensent déjà au prochain rendez-vous de 2020. Sa particularité ? Il n'y aura pas un seul pays organisateur, pas deux, mais douze.
De Bilbao à Saint Petersbourg, en passant par Londres. Avec la fin de l'Euro 2016, entre sentiments partagés et une Tour Eiffel plus vide que jamais, il y a ceux qui rêvent déjà du prochain rendez-vous. Dans quatre ans, en 2020, le football européen aura l' « Europe » comme décor. Une tâche difficile, prenant en compte les kilomètres qui séparent le continent d'un bout à l'autre. Un nouvel enjeu pour le Vieux Continent ?
Toutes les villes qui participent à la compétition, exceptée Londres, qui organise la finale et les deux demi-finales au stade de Wembley, accueilleront la phase de groupes. De la même manière, les huitièmes se joueront à Bruxelles, Copenhague, Budapest, Amsterdam, Dublin, Bucarest, Glasgow et Bilbao. Les quarts auront lieu à Baku, Munich, Rome, et Saint Petersbourg.
Tandis que pour les organisateurs, cette répartition au niveau des stades est un atout, étant donné qu'un seul pays n'aura pas à assumer tous les coûts d'organisation d'un tel événenement, et qu'en plus de cela, on autorise des pays à participer qui n'auraient peut-être pas pu se le permettre. Certains férus de l'ancien système ont affiché leur réticence, en déclarant que la répartition des matches dans tant de pays nuirait à l'ambiance. Quoi qu'il en soit, que les amoureux et amoureuses du ballon rond se réjouissent. Ce sera un bon prétexte pour mieux connaître la géographie européenne, faire quelques petites escapades et collectionner une ou deux cartes postales, n'est-ce pas ?
Translated from Europa a la carta: ¿pensando ya en 2020?