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BSF: le bilan après 10 jours de musique

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Bruxelles

La 14e édition du Brussels Summer Festival a divisé les participants entre enthousiastes et critiques. Retour sur un festival qui a connu quelques difficultés cette année, mais qui reste sans aucun doute l'un des événements les plus attendus de la scène musicale bruxelloise !

Après dix jours de musique, près de 80 artistes, 4 scènes, plus de 15 heures de films et 36 heures d’afters électro, Bruxelles se déshabille de son atmosphère festivalière et se prépare pour la rentrée. La 14e édition du Brussels Summer Festival a touché à sa fin le 23 août. Une édition qui a marqué un tournant dans l’histoire du festival urbain (nouveau logo, nouvelle organisation, nouveaux lieux), mais qui a aussi fait l'objet de nombreuses polémiques.

Le premier weekend a été un véritable succès : plus de 27 000 festivaliers ont pu, entre autres, écouter Cats on Trees, Magnus, Sharko ou encore Nicola Testa. La nouvelle salle de la Madeleine a littéralement été soldout pendant trois soirs, et pas uniquement parce que dimanche les têtes d'affiche étaient… le groupe belge Soldout. Désolé pour la blague, mais elle était inévitable!

La salle s'est remplie plus vite que prévu. Les sorteurs ont bloqué les festivaliers sur la rue après le début des premiers concerts, rendant impossible l'accès d’une scène à l’autre pendant la soirée, comme on peut généralement le faire lors de festivals en plein air. Cette situation désagréable s’est reproduite à la Madeleine (800 places maximum) presque tous les jours, et notamment pendant le concert de Benjamin Clementine. Les festivaliers n’ont pas manqué d’exprimer leur insatisfaction sur le mur Facebook du BSF, en donnant beaucoup de travail à l’équipe communication qui a tenté de répondre poliment à tout le monde.

« Il est très difficile d’évaluer précisément l’impact réel d’un artiste entre le moment où il est ' booké ' et sa prestation, plusieurs mois plus tard – ont déclaré les organisateurs –. La programmation de La Madeleine propose majoritairement des découvertes ou des artistes émergents. C’est en octobre 2014 que Benjamin Clementine a confirmé sa participation au BSF 2015. Son énorme succès est arrivé bien après… ». Et encore : « Les organisateurs sont conscients que pour le 15e anniversaire du festival en 2016, ils devront repenser à limiter cette frustration que plusieurs d’entre-vous ont connue durant l’événement. Quelques idées sont déjà évoquées mais il y a encore du travail ».

La Urban Night du mercredi 19, qui a inaugurée l’énorme scène sur la Place des Palais a également causé quelques problèmes. Les détenteurs du ‘10 days pass’ ne pouvaient y assister et les tickets avaient été vendus à part. Sauf qu'à la dernière minute, l’équipe du BSF a changé ses plans et a ouvert les concerts de Bigflo&Oli, Disiz et Black M à tous les festivaliers. Ensuite, il y a eu une marée de protestations sur les réseaux sociaux contre l’interdiction d’entrer dans les sites du festival avec des appareils photo reflex (les premiers jours la sécurité empêchait de rentrer même avec une simple appareil photo compact) ou avec des parapluies. Bref, l'organisation aura beaucoup de travail pour préparer l'édition de l'année prochaine.

En dehors de toutes ces polémiques, la diversité musicale a sans aucun doute été la vraie force du BSF. Rock, dance, électro et pop ont été sagement mélangés durant 10 jours en donnant la possibilité à tout le monde de trouver sa propre soirée préférée. Le spectacle offert par tous les artistes a été à la hauteur d’un festival qui a atteint sa maturité et qui est désormais l'événement le plus attendu de l'été bruxellois. En plus, il faut l’admettre, danser comme des fous sur les notes des Basement Jaxx en face du Palais Royal, ça n'a pas de prix ! 

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