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Bruxelles : mon expérience dans une équipe locale

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Nous entamons une série de petits articles pour vous expliquer pourquoi Cafébabel est en train de changer et à quoi ressemblera votre magazine préféré dans le futur. Nouveaux plans, nouveaux visages, nouvelles sections et bien sûr, nouvelle ligne éditoriale. Rien que ça.

Vous ne le saviez pas ? Cafébabel est un petit État. En même temps que nous entamons une politique de « décentralisation », nous opérons une « concentration ». Chacun dans son pays mais une seule tête dirigeante. Fini l’hydre multi-céphale.

À Bruxelles, nous sommes une équipe locale très dynamique et autonome : bureau, services civiques, et bénévoles hyper motivés, réunions éditoriales toutes les deux semaines, plusieurs événements par an… Autant dire que l’on se débrouille très bien tout seuls, aimons-nous penser. Notre blog « cafébabel Bruxelles » en était le reflet depuis plus de dix ans : des rendez-vous comme les Conseils européens ou les festivals en été, un ton un peu plus « institutionnel », influencé par la fameuse « EU bubble » dans laquelle nous sommes intégrés.

Mais à mesure que la ligne éditoriale de Cafébabel se précisait, la différence entre les articles bruxellois et les articles du magazine se creusait. En septembre, alors toute fraîchement arrivée en tant que service civique à Bruxelles, on m’a tout de suite briefée : trop de friture sur la ligne, il fallait qu’on accorde nos violons. Ce que je comprends : il nous faut une vraie ligne éditoriale commune.

D’avance, je devine que ça ne va pas être simple. Avec l’équipe éditoriale bruxelloise, nous réfléchissions à la meilleure manière de s’adapter. On change nos formats de conf’ éditoriales, on explique à nos contributeurs que certains sujets ne sont plus possibles, on met fin à certains partenariats trop « institutionnels ». En parallèle, on se rapproche le plus possible de la rédaction à Paris pour nous imprégner le plus possible de la « babel touch ». De son côté, Paris nous intègre à ses réunions éditoriales, et nous permet de nous sentir plus intégrés, de mieux se comprendre. Nous savons que si nous souhaitons continuer à publier dans Cafébabel, il faut s’adapter.

Heureusement, nos bénévoles sont enthousiastes, contents de varier de sujets et d’avoir plus de temps pour écrire des formats longs. Contents finalement d’appartenir à un « vrai » magazine. Au moment de finir ma mission, j’ai la sensation que nous avons réussi à négocier ce tournant avec une certaine douceur, grâce aux bonnes volontés de part et d’autre de la frontière. À Bruxelles, tout le monde est désormais fin prêt à aborder la transition de Cafébabel vers un média toujours plus européen, toujours plus participatif et toujours plus exigeant.

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Cafébabel change. Tenez-vous prêt.e.