Participate Translate Blank profile picture
Image for Boogie Woogie’s not dead!

Boogie Woogie’s not dead!

Published on

Bruxelles

Par Jan Nils Schubert Une cave enfumée, un bar improvisé à l'aide d'une planche et deux tonneaux, un pianiste déchaîné entraînant la foule compacte dans une danse effrénée…Le "way of life" de l'Amérique des années 1920 est sujet à bien des fantasmes. Le Boogie Woogie festival et son directeur Renaud Patigny recréeront cette atmosphère samedi 24 novembre au théâtre Saint Michel.

Un festival unique en Belgique

Pour la 12e année consécutive, Renaud Patigny et son association « Swing Oasis » se font le plaisir de vous présenter l’unique festival belge de boogie-woogie. Créer un engouement local, telle est la volonté affichée par ce pianiste autodidacte depuis la création du festival. Il faut en effet rattraper le retard pris sur des pays tels que l’Allemagne et la France, où ce style vit un véritable renouveau,

A l’affiche: des pianistes virtuoses tels que Gene Taylor (Canned Heat, Fabulous Thunderbirds), Chase Garett, Patrick Ziegler. Seront également présents la chanteuse Bette Stuy, nominée au Blues Hall of Fame de New York, ainsi qu’un couple de danseurs acrobatiques (Fanny Dereymond & Florent Gallo). Choisis tant pour leurs talents musicaux que pour leurs qualités de showmasters, c’est la promesse d’un véritable saut spatio-temporel qui vous est offert ici, costumes d’époques à l’appui. Le point culminant sera la fameuse jam-session finale, moment idéal pour exhiber ses talents de musicien ou ses tous derniers pas de danse.

"Sûrement pas", répond Renaud Patigny, qui assure même qu’elle « est loin d’avoir dit son dernier mot ». Passionné de boogie-woogie depuis l’âge de 16 ans, il reste convaincu qu’il « s’est passé quelque chose d’extraordinaire dans les années 1920, qui dépasse cette époque et reste intemporel ». Il en veut d’ailleurs pour preuve un public toujours aussi ravi des performances scéniques et la présence de ces jeunes talents, qui se sont déjà produits sur la scène du festival. Citons par exemple Tim Deelen, tout juste âgé de 14 ans lors de son passage au festival en 2005. D'ailleurs l’Electro-swing, popularisé par des groupes tels que Parov Stelar et Caravan Palace, n’a-t-il pas lui pour grand frère ce style ancien ?

Convertir les esprits méfiants par une atmosphère bien particulière, agrandir le cercle de passionnés et alimenter un public toujours plus diversifié: il s’agit ici d’un réel manifeste du boogie-woogie. Plus qu’un festival, c’est une expérience à vivre !