Bienvenue Veronica, toi « qui plane sur les choses »
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Elodie RedCe visage souriant en couverture ? C'est celui de Veronica, nouvelle rédactrice de la version italienne de cafébabel, à Paris pour les dix prochains mois. Doutes, angoisses et perplexité... Oubliez tout en lisant son portrait.
« Paris est toujours une bonne idée... mais ça dépend ce qu'on veut faire ... ». 24 ans, les cheveux (plus ou moins) blonds et un sourire qui mettrait n'importe qui de bonne humeur, elle adore « planer sur les choses » et essaie tant bien que mal de vivre avec ce qu'elle appelle « sa maladie » : la passion du journalisme. Tel est le portrait en quelques lignes de Veronica, la nouvelle rédactrice de la version italienne de cafébabel, qui va prendre en main le magazine pour les dix prochains mois.
« Je suis née avec cette maladie !, confie-t-elle mi-sérieuse, mi-farceuse. Mais paradoxalement, ce que j'aime le plus ce n'est pas écrire mais rechercher, raconter, être parmi les gens. J'ai l'impression d'être une jongleuse ... je suis un peu comme le bouffon du roi si tu veux ! »
Sa passion pour « les histoires » remonte à loin. « Ma mère est vétérinaire et quand j'étais petite je passais souvent la journée avec elle au cabinet. Après j'écrivais les "nouvelles" de ce qui s'était passé pendant la journée et je les lui donnai le soir ». De ces premiers articles s'est extirpée toute une aventure, qui l'a conduite à embrasser une passion pour la vidéo et sa caméra dont elle ne sépare pas. « Pour bien raconter une histoire il faut avoir une caméra en main ! », explique t-elle d'un ton ferme.
Mais sinon, à part le journalisme qu'est-ce qui fait courir Veronica ? « Voyager seule, sans aucun doute. Être seule a beaucoup d'avantages : on a du temps pour soi, pour prendre les photos qu'on veut, pour penser, écouter... Je n'échangerai ça pour rien au monde. J'aime aussi avoir de la compagnie mais ce sont deux expériences différentes », souffle-t-elle. Partir, découvrir et puis revenir pour mettre en pratique ce qu'elle a appris : « Entre partir et rester dans mon pays, je choisis sans réfléchir de partir ! Pour moi, il faut s'en aller, connaître et apprendre, avant de revenir pour changer les choses. Sinon, si personne ne le fait, rien ne change jamais ! »
Entre ses envies de changer le monde et celle de faire le reportage de sa vie (sic), il reste dans son coeur une petite place pour Paris : « Je suis ... amoureuse de Paris. En dépit de ses bizarreries, comme les joyeuses rencontres qu'on fait sur le chemin de la rédaction, tout est en ordre ... incroyablement équilibré, élégant et joyeux ! Les couturiers, les restaurants ethniques, même les prostituées qui te saluent le matin quand tu arrives au bureau, tout contribue à donner une image de Paris qui, dans un sens, est différente de tout ce que j'aurais pu imaginer. Mais d'un autre côté, peut-être que ce n'est justement qu'une image. Paris t'embrasse, à sa manière ».
Des projets pour les dix prochains mois ? « Apprendre à bien parler la langue, mon français n'est pas vraiment au top, elle admet. Mais je pense que cafébabel pourra aussi m'apprendre la "belle" légèreté inhérente à ce métier et que j'ai peut-être un peu perdue l'année dernière. » Avec un objectif : « Je vais écrire, mais je serai aussi Veronica avec ma caméra en main ».
Tout va très bien, tout du moins jusqu'à ce que le verre de vin que j'ai en face de moi n'encaisse un coup fatal. « Si tu étais à Rome on te dirait que tu as fait "une Veronicata !"», me dit Veronica en riant. Amoureux du vin au sein de la rédaction de cafébabel, vous voilà avertis. Tenez à l'écart vos verres, et préparez vous aux idées et à l'enthousiasme de la nouvelle italienne de la rédaction. Paris, alors, bonne idée ? « Carrèment oui ». Et bien, bienvenue à bord Veronica !
Translated from Benvenuta Veronica, tu che "plani dall'alto sulle cose"