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Berlin en pleine crise financière: «Pauvre mais sexy»

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Translation by:

Jane Mery

CulturePolitique

A Berlin, les problèmes économiques ont commencé il y a plus de dix ans. La crise n’a fait qu’empirer les choses mais les Berlinois ont réagi avec le sourire. Ils ont découvert comment faire face à la situation et comment vivre en se contentant de moins d’argent dans l’une des capitales européennes les plus vibrantes.

La succursale d’un grand supermarché ferme ses portes à Berlin Alt Tegel.

Dans le quartier de Pankow se trouve le Kunst Stoffe, un centre de recyclage qui récupère les matériaux non utilisés des entreprises et les réutilise dans des projets artistiques et culturels.

Malgré un taux de chômage très élevé (qui est le double de la moyenne allemande, environ 14,5 %), Berlin est un aimant pour les artistes européens. Selon les mots du maire de la ville, Klaus Wowereit : « Berlin est pauvre mais sexy. »

De nombreux Berlinois savent maintenant que les mardis à midi l’orchestre philharmonique de Berlin offre des concerts gratuits dans le hall d’entrée de son édifice.

Certain ont décidé de vendre des livres dans une station de métro.

Lors du séminaire « Le capitalisme touche à sa fin ? » organisé par l’association Attac Allemagne, Thomas Dürmeier a donné un séminaire sur les alternatives au capitalisme.


« Vous avez encore besoin de votre ticket ? », peut-on entendre à la sortie du métro. La plupart des usagers approuvent la revente de leurs titres de transport dans ces petits marchés au noir.

Un créateur de t-shirt a transformé « la crise économique mondiale » en « le monde s'en sortira » grâce à un jeu de mots fait sourire les passants devant les vitrines.

Translated from Berlín y la crisis: “Pobre pero sexy”