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A Rome, le Slow Food a plus d'acolytes que le bio
Published on April 15, 2011
Société
A Rome, le photographe gréco-allemand Nikolas Konstantin s'est rendu dans les fermes locales, les restaurants et les marchés pour mieux comprendre la force de la culture gastronomique de cette ville qui réunit les « terroni » du Nord et les « polentoni » du Nord.
L’Italie est divisée géographiquement en deux mondes : le « terroni » du
sud et le « polentoni » du nord.
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
Alors que le terroni est connu pour ses fruits et légumes gorgés de
soleil au goût simple et naturel, la cuisine polentonienne du nord
enchante par ses sauces riches et ses détails. Rome est le melting pot
de ces deux mondes, où les sauces riches en viande du nord rencontrent
les goûts simple du sud et forment ainsi une cuisine unique.
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
La cuisine italienne comprend trois principes essentiels. Comme l’a fait
remarquer Leonard de Vinci : « La simplicité est la sophistication
suprême ».
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
Le mouvement Slow Food structure la ville depuis qu’il s’est opposé à
l’ouverture d’un McDonald's près des escaliers de la Piazza di Spagna. De
même que les foires qui s'étendent sur un mois autour du poisson et du fromage, l’ONG
soutient 0 Kilometri , une initiative qui vise à consommer des produits
alimentaires provenant d’un rayon de 100 km. Toutes les semaines, les
marchés « kilomètre zéro » donnent la place à des spécialités multiples
et variées qui ont été plantées, récoltées et préparées dans la région
de Lazio.
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
Annamaria Baiocco et ses collègues de la fondation Legambiente
Garbatella Circolo ont décidé de rester dans la région, après qu’elles
ont perdu leurs emplois à cause de la crise économique. Avec son équipe
de vingt deux personnes, elle se consacre aux légumes et aux épices.
Leur champ se trouve à 5 km du centre ville. « Vous ne croiriez pas, à la
qualité et au goût, que nos produits viennent d’une ville comme Rome »,
dit-elle fièrement.
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
Alors que les jeunes optent pour le supermarché, la grande majorité des
Italiens préfère aller au marché. Connaître le marchand de légumes de
proximité et discuter des difficultés et des qualités de la récolte est
bénéfique. Un tour dans le marché me rapproche de l’ancienne génération,
des jeunes mères et des vendeurs qui me convainquent que leur récolte « est la meilleure d'Italie. »
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
Alors que partout ailleurs en Europe, le marché du fast-food correspond à
20% de l’industrie de la restauration, en Italie cette
part n’est que de 5%. Le secret d’une bonne sauce sera
toujours de remuer et de laisser cuire plusieurs heures à feu doux.
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
La phrase italienne « la paresse délicieuse » fait référence au plaisir de
ne rien faire. Pour la plupart des Italiens, il n’y a rien de plus
agréable et de plus civilisé dans la vie que de profiter d’une table
bien garnie en compagnie de ses amis.
(Photo: ©Nikolas
Konstantin )
Translated from Local products in Rome: green is old news
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