Participate Translate Blank profile picture
Image for A Rome, le Slow Food a plus d'acolytes que le bio

A Rome, le Slow Food a plus d'acolytes que le bio

Published on

Translation by:

CelineD

Société

A Rome, le photographe gréco-allemand Nikolas Konstantin s'est rendu dans les fermes locales, les restaurants et les marchés pour mieux comprendre la force de la culture gastronomique de cette ville qui réunit les « terroni » du Nord et les « polentoni » du Nord.

Terroni contre polentoni

 L’Italie est divisée géographiquement en deux mondes : le « terroni » du sud et le « polentoni » du nord.

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

Rome, la rencontre des deux

Alors que le terroni est connu pour ses fruits et légumes gorgés de soleil au goût simple et naturel, la cuisine polentonienne du nord enchante par ses sauces riches et ses détails. Rome est le melting pot de ces deux mondes, où les sauces riches en viande du nord rencontrent les goûts simple du sud et forment ainsi une cuisine unique.

(Photo: ©Nikolas Konstantin)

La simplicité, sophistication suprême

La cuisine italienne comprend trois principes essentiels. Comme l’a fait remarquer Leonard de Vinci : « La simplicité est la sophistication suprême ».

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

Consommer local

Le mouvement Slow Food structure la ville depuis qu’il s’est opposé à l’ouverture d’un McDonald's près des escaliers de la Piazza di Spagna. De même que les foires qui s'étendent sur un mois autour du poisson et du fromage, l’ONG soutient 0 Kilometri, une initiative qui vise à consommer des produits alimentaires provenant d’un rayon de 100 km. Toutes les semaines, les marchés « kilomètre zéro » donnent la place à des spécialités multiples et variées qui ont été plantées, récoltées et préparées dans la région de Lazio.

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

L'agriculture urbaine contre le chômage

Annamaria Baiocco et ses collègues de la fondation Legambiente Garbatella Circolo ont décidé de rester dans la région, après qu’elles ont perdu leurs emplois à cause de la crise économique. Avec son équipe de vingt deux personnes, elle se consacre aux légumes et aux épices. Leur champ se trouve à 5 km du centre ville. « Vous ne croiriez pas, à la qualité et au goût, que nos produits viennent d’une ville comme Rome », dit-elle fièrement.

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

Connaître la provenance

Alors que les jeunes optent pour le supermarché, la grande majorité des Italiens préfère aller au marché. Connaître le marchand de légumes de proximité et discuter des difficultés et des qualités de la récolte est bénéfique. Un tour dans le marché me rapproche de l’ancienne génération, des jeunes mères et des vendeurs qui me convainquent que leur récolte « est la meilleure d'Italie. »

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

Pas de place pour les fast-food

Alors que partout ailleurs en Europe, le marché du fast-food correspond à 20% de l’industrie de la restauration, en Italie cette part n’est que de 5%. Le secret d’une bonne sauce sera toujours de remuer et de laisser cuire plusieurs heures à feu doux.

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

«Dolce far niente» : un cliché bien défendu

La phrase italienne « la paresse délicieuse » fait référence au plaisir de ne rien faire. Pour la plupart des Italiens, il n’y a rien de plus agréable et de plus civilisé dans la vie que de profiter d’une table bien garnie en compagnie de ses amis.

 (Photo: ©Nikolas Konstantin)

Translated from Local products in Rome: green is old news