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Le chiffre qui parle : revenu de base, à qui mieux mieux 

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Story by

Natalia Kuc

Translation by:

Alexia Bartolini

PolitiqueLe chiffre qui parle

Le 5 juin dernier, les Suisses ont rejeté l’idée d’un revenu de base inconditionnel, concept alors très controversé. Tandis que certains le voient comme le premier pas vers une utopie socialiste, d’autres tirent la sonnette d’alarme. Pendant ce temps-là, The Economist a calculé combien toucherait chaque citoyen si un revenu universel était instauré dans d’autres pays. 

En tête du classement, les Luxembourgeois percevraient 15 700 euros par an. Plutôt correct, non ? Cette somme représente environ un cinquième du PIB national par habitant (sur la base de la parité de pouvoir d’achat), l’un des plus élevés au monde. En queue de peloton, le Mexique, dont les habitants ne pourraient compter que sur 800 malheureux euros par an.

Cette initiative, rejetée lors du référendum en Suisse, stipulait que chaque adulte bénéficierait d’un revenu non imposable de 2 500 francs suisses (environ 2 300 euros, ndlr), versé chaque mois par l’État. Pour les mineurs, l'offre est moins alléchante : « seulement » 625 francs (570 euros, ndlr). Cet argent n’est qu’un transfert de revenu. D’après les calculs du gouvernement suisse, le projet coûterait au Trésor pas moins de 190 milliards d’euros par an. La majorité de cette somme serait couverte par les fonds actuellement alloués aux programmes d’avantages sociaux, mais le gouvernement devrait encore trouver près de 23 milliards.

Les législateurs suisses ont appelé les citoyens à voter contre cette initiative. Parmi les arguments avancés, le revenu inconditionnel rendrait les emplois rémunérés « moins attrayants » pour ceux qui gagnent déjà le minimum. 

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Source : The Economist

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Translated from Liczby mówią: bezwarunkowy dochód podstawowy - gdzie żyłoby się najlepiej?