
Discrète minorité turque de Sofia
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Ils se réunissent pour les fêtes ou dans les mosquées : les Turcs représentent 10 % de la population bulgare et un gros bout d’histoire. Photos.

La Mosquée Banya Bashi est la seule mosquée où le culte se pratique encore à Sofia, c'est également un des vestiges de l’occupation ottomane qui a duré presque cinq siècles !
Avec la dissolution de l’Empire ottoman et la formation d’un Etat-nation bulgare indépendant en 1878, la minorité turque en Bulgarie apparait. Elle représente aujourd’hui à peu près 10 % de la population du pays. En 1985, avant la campagne de persécution qui les obligeait notamment à adopter des noms slaves, ils étaient plus d’un million. En 1989, environ 300 000 Turcs ont quitté le pays. Une partie est revenue dans les années 1990, une autre partie a émigré vers l’Ouest, essentiellement vers l’Allemagne !
Du fait de leur nombre important, de leur appartenance ethnique et religieuse ainsi que de leur emplacement géographique, les Turcs bulgares ont toujours fait l’objet d’un traitement politique particulier, aussi bien de la part de l’Etat bulgare que de l’Etat turc.

Dans la ville de Sofia, la minorité turque n’est pas visible, elle ne s'affiche pas comme une communauté distincte du reste de la population. Elle est complètement mélangée à la population bulgare. Seuls des événements culturels ou des lieux de culte la réunissent parfois.








La famille de Birchen vit en Bulgarie depuis plusieurs générations. En 1989, elle décide de partir en Turquie, et, ne pouvant trouver sa place dans la société turque, revient après peu de temps.

Elle garde précieusement la langue, la culture et les traditions. Birchen et sa sœur vont se marier selon la tradition turque et leur dot (cheiz) est bien prête.

Confection du Bash ortu – le foulard traditionel


Translated from Discreta minoría turca de Sofía