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De l'objectivité de la détection des mauvaises odeurs

Published on

Lyon

Vous l'attendiez tous (ou pas d'ailleurs) : des chercheurs de l'université de la Sarre ont mis au point un procédé de mesure des odeurs qui va permettre de fournir une échelle "olfactive" relative. Ils pourront ainsi détecter d'éventuels soucis sanitaires ou autre signal odorant sans aucune intervention de nez humain...

En effet, dans un passé récent mais malgré tout technologiquement arriéré, on utilisait encore le nez de spécialistes pour déterminer ce que l'on appelle communément la "puanteur" d'un fromage, d'une chaussure ou encore d'une bonne vieille aisselle de collègue.

Aujourd'hui, ce temps est révolu.

Les produits à mesurer sont placés dans une chambre hermétique. Un système d'aspiration recueillera les odeurs qui seront ensuite envoyées en pleine figure de capteurs électroniques. Une fois collectées, les données seront comparées à des modèles pré-établis par les spécialistes olfactifs que nous avons cités précédemment.

Mais, quels en sont les avantages, me demanderez-vous pantois. Eh bien mettons-nous quelques secondes à la place de gens dont le métier est de sentir toute la journée des choses pour en estimer le niveau de puanteur. Vous comprendrez aisément que cela puisse aller très loin.

Par ailleurs, de nombreuses industries (chaussures, chaussettes, produits alimentaires . . ) sont évidemment intéressées par la technologie.

Pour finir, le nec plus ultra: la société Sequid a développé un scanner portatif servant à vérifier la fraîcheur et la qualité des poissons. L'appareil est en mesure d'afficher diverses infos comme la fraîcheur et le nombre de congelations.

Il ne reste donc plus qu'un pas décisif à franchir en cumulant ces deux technologies pour disposer d'un scanner d'odeurs mobile. Et là enfin, que ce soit un pet dans un ascenseur ou des odeurs de pieds pendant une soirée, plus personne ne pourra plus dire "c'est pas moi!".