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Cinq raisons de choisir l’italien comme langue de l’Europe

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Pour poursuivre la construction d'une Europe où tous les citoyens se comprennent, il y a plusieurs options. Moi qui suis espagnol, je pense que l’italien est la meilleure. Voici cinq arguments qui font de la langue de Dante la solution idéale pour tous les Européens. Opinion.

1 – C'est envisageable

Contrairement aux langues artificielles comme le volapuk ou l’esperanto, l’italien n’est ni un objet de moquerie, ni un objet de dégoût pour les esprits pragmatiques. C’est une langue qui compte plus de 60 millions de locuteurs : au pire des cas, ça vaut la peine de l’apprendre !

2 – L’italien est éminemment européen

L’italien se parle uniquement en Europe. Et il est profondément enraciné dans la culture européenne : c’est la langue de la Renaissance, cette période durant laquelle l’Europe s’est redécouverte et réinventée, alors que l’Italie n’existait pas encore en tant que pays. C’est la langue qui a accompagné le réveil des Beaux-arts et de la musique, des disciplines où les différences linguistiques passent au second plan. Et au cas où ça ne suffirait pas, l’italien est le descendant le plus direct du latin, qui fut indiscutablement et durant des siècles, la langue de l’Europe, influençant toutes les autres dans leur vocabulaire, objet d’étude et d’admiration dans tous les pays.

3 – L’italien n’est pas hégémonique et ne fait pas peur

A l’inverse de l’anglais, du français, de l’espagnol, de l’allemand ou du russe, l’italien n’effraie pas et ne fait pas craindre aux Européens de voir disparaître leur langue maternelle… Sauf peut-être pour les Italiens eux-mêmes !

4 – L’italien est perçu comme une langue de culture et de beauté

Peut-être à cause de ce lien avec la musique dont il a été question, personne en Europe ne songerait à dire que l’Italien est une langue moche, et encore moins vulgaire. Au contraire, sa plaisante musicalité remporte l’unanimité. Une belle raison s’il en est d’apprendre une langue !

5 – L’italien est facile à apprendre

Au niveau de la syntaxe et de la morphologie : contrairement au français, à l’espagnol, au russe ou à l’allemand, la grammaire italienne est remarquablement « logique » et facile à maîtriser. Les temps verbaux sont peu nombreux et très réguliers. Le système d’articles et de prépositions est d’une cohérence implacable, tout comme les règles de formation des genres et du pluriel. En plus, son lexique latin entretient une parenté avec presque toutes les langues européennes, en particulier avec les langues romanes et l’anglais.

Au niveau de la phonétique : l’italien n’a que cinq voyelles et emploie les consonnes les plus courantes des langues européennes. A l’oral : en italien, chaque son est pleinement prononcé. Ce qui rend rare et assez peu naturel le fait d’ « avaler » des syllabes, ou même de simples lettres. Au niveau de l’orthographe : par rapport à l’absurdité systématique de l’orthographe anglaise, et au français capricieux et conservateur (sans parler de l’alphabet cyrillique !) l’orthographe italienne est peut-être celle qui suit le plus exactement la phonétique. Les exceptions sont très rares.

Avec tous ces arguments, cher lecteur, tu reconnaîtras peut-être que l’italien est la langue qui mérite le plus d’être notre langue européenne. S’il en est ainsi, il ne nous reste plus qu’à faire circuler la nouvelle : « Habemus Lingua ! » Ou plutôt … « Abbiamos Lingua ! »

Translated from 5 razones para convertir el italiano en lengua de Europa